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Toujours déterminée à juguler l’inflation malgré des signes d’essoufflement de l’économie et en dépit de la récente crise bancaire, la Réserve fédérale hisse son principal taux directeur de 25 points de base.

Le président Powell le répète depuis des mois, ramener l’inflation vers sa cible de 2% sera un effort long et difficile mais nécessaire. Il y a donc peu de chance de voir le FOMC envisager une pause sur les taux dès ce soir.

La Fed admet des ratés dans la supervision qui ont joué dans la banqueroute de SVB. De son côté, la FDIC avoue qu’elle aurait dû avoir une communication plus efficace avec la direction de Signature Bank.

L’indice général mesurant l’activité dans cette région est tombé à -31,3 points, soit 8 de moins qu’en mars, selon l’enquête mensuelle de la Fed locale. Les analystes tablaient sur une légère amélioration.

«Plusieurs régions ont noté que les banques ont resserré les normes de prêt dans un contexte d’incertitude accrue et de préoccupations concernant les liquidités», indique le Livre Beige.

«Bien que cet épisode ait démontré que certains changements peuvent être justifiés, je ne pense pas que l’échec de ces deux institutions soit une mise en accusation du paysage réglementaire plus large», juge la responsable de la Fed.

La banque aux trois clés s’est engagée à présenter un plan de réalisation pour le regroupement des affaires et activités américaines d’UBS et de Credit Suisse.

De son côté, le président de l’antenne de Chicago, Austan Golsbee, qui dispose cette année du droit de vote tournant au sein du comité monétaire, appelle à ne pas être «trop agressifs».

La Réserve fédérale annonce une progression de 0,4% alors que les analystes tablaient sur une hausse de 0,2% seulement.

Lors de la dernière réunion monétaire de l’institution, les participants ont reconnu que les problèmes bancaires «allaient probablement conduire à un resserrement des conditions de crédits pour les ménages comme pour les entreprises».