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La vice-présidente, qui remplace Joe Biden au pied levé après l’un des plus grands bouleversements politiques de l’histoire moderne, a moins de quatre mois pour convaincre les Américains de la solidité de son profil.

Kamala Harris s’est déclarée prête à «remporter l’investiture» démocrate lors de la convention du parti mi-août à Chicago, après avoir obtenu le soutien du président usé par ses 81 années.

Le ton combatif du président ne cache pas la fronde grandissante chez des responsables démocrates. Ces dernières 24 heures, sept élus de la Chambre des représentants et un troisième sénateur l’ont appelé à laisser la place à un candidat ou une candidate plus jeune.

Cinq jours après avoir été la cible de tirs lors d’un meeting de campagne, l’ancien président de 78 ans est donc remonté sur scène, sous haute sécurité, prononçant un discours d’environ 90 minutes en grand patron incontesté de la droite américaine.

Selon le «Washington Post», l’ex-président démocrate a dit à des proches penser que son ancien acolyte devait «sérieusement évaluer la viabilité de sa candidature».

Mercredi, l’élu de Californie Adam Schiff, poids lourd du Parti démocrate, a exhorté le président à «passer le flambeau», disant douter qu’il puisse battre Donald Trump en novembre.

«L’activité économique a maintenu un rythme de croissance léger à modeste dans la majorité des districts», détaille le rapport de la Réserve fédérale.

«Cette initiative donnera un coup de fouet à la capacité des pays du continent américain à assembler, tester et emballer les semi-conducteurs, en commençant par le Mexique, le Panama et le Costa Rica», déclare Antony Blinken.

La hausse de la production totale a été de 0,6% par rapport à mai. Cette progression est moins forte que celle de 0,9% entre avril et mai, mais supérieure aux attentes.

Les dépenses des ménages américains se sont maintenues à un peu plus de 700 milliards de dollars le mois dernier. Les analystes tablaient sur une baisse de 0,4%.