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Selon une première estimation, la croissance a «stagné» durant les trois derniers mois de l’année, évitant à ce stade l’entrée en récession tant redoutée dans la première économie de la zone euro.

La crise énergétique, causée par la guerre en Ukraine, a bousculé le modèle économique allemand, basé notamment sur l’importation massive de gaz peu cher venant de Russie.

Dans sa précédente estimation, le département du Commerce avait annoncé une progression de l’économie américaine de 2,9%.

 «Les dépenses des consommateurs et des entreprises privées étant sous pression, le gouvernement devra intervenir pour stimuler la croissance du PIB l'année prochaine», explique Michael John Lytle, CEO de Tabula.

En 2024, l’économie devrait croître de 1,9%, selon une première projection du groupe d’experts.

Malgré un niveau qui reste élevé, la hausse des prix s’est établie en novembre à 11,98% sur un an, en baisse par rapport à octobre (12,63%), selon les chiffres de l’agence étatique Rosstat.

La banque table désormais sur une progression de 1% du PIB pour 2023, contre 1,5% précédemment.

La décision reflète, selon UBS, sa politique d’évaluation précautionneuse de l’ensemble des facteurs, ainsi que l’évolution de la valorisation réglementaire de ses instruments financiers.

Sur un mois seulement, l’inflation est stable, à 0,3%, surprenant les analystes qui s’attendaient à une légère accélération et tablaient sur +0,4%.

Le numéro un bancaire helvétique anticipe désormais une progression de l’économie de 2% pour l’année en cours, contre 2,1% jusqu’alors.