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Dans le G7, la progression en glissement trimestriel est devenue négative au premier trimestre de 2022, avec une baisse de 0,1% contre une hausse de 1,2% au quatrième trimestre de 2021.

Eurostat estime maintenant la progression du PIB à 0,3% sur les trois premiers mois de l’année, contre 0,2% annoncé à fin avril.

La Commission européenne ne table plus que sur un PIB en hausse de 2,7% en 2022, et s’attend à un bond de l’inflation à 6,1%.

La guerre en Ukraine est un facteur important de ce ralentissement. En outre, l'économie industrielle mondiale est de plus en plus perturbée.

Eurostat annonce un fléchissement de la croissance à 0,2% de janvier à mars, en baisse de 0,1 point par rapport aux trois mois précédents. L’inflation en zone euro grimpe au niveau record de 7,5% sur un an en avril.

Un ralentissement était attendu mais la contraction a pris de court les analystes qui tablaient sur une croissance de 1,1%.

Le Fonds monétaire international observe que l’attaque de Moscou contre son voisin n’est «pas un événement systémique mondial d’un point de vue financier».

Dans sa nouvelle estimation mensuelle, l’institut de conjoncture table désormais sur une croissance de 2,3% en 2022 et un ralentissement de 1,7% en 2023 (chiffres corrigés des grands événements sportifs).

L’AIE indique que son estimation de la demande mondiale en pétrole a été abaissée de 260’000 barils par jour (kb/j) par rapport à son précédent rapport mensuel.

Les autres principales économies affichent une croissance stable, selon les indicateurs composites avancés.