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Les prévisionnistes, bien qu’optimistes, avertissent néanmoins que l’embellie conjoncturelle reste fragile et les incertitudes nombreuses.

La BCE suit de près l’évolution des taux nominaux pour éviter une progression rapide indésirable.

«A l’heure actuelle circulent des prévisions d’inflation et des scénarios d’hyperinflation sans aucun rapport avec la réalité factuelle», a commenté Marc Brütsch, économiste en chef de Swiss Life.

Les économistes du Seco expliquent que le durcissement des mesures prises par les autorités pour endiguer la crise pandémique ont eu raison de l’embellie de la croissance fin 2020.

Le léger recul que le baromètre a connu au second semestre 2020 a laissé place à une hausse soutenue au printemps de cette année.

Les perspectives de normalisation concernant les voyageurs longue distance et les voyageurs d'affaires sont en revanche sombres.

La tendance à la hausse de l'indicateur de la situation des affaires, observée depuis le début de l'année, s'est poursuivie à un rythme accéléré en avril.

Pour la première fois depuis le début de la crise du COVID, les entreprises qui prévoient d'augmenter leurs effectifs au cours des trois prochains mois sont plus nombreuses que celles qui prévoient de les réduire.

Si le virus ne frappe pas à nouveau, le développement économique devrait connaitre une forte reprise dans un avenir proche.

Le baromètre conjoncturel du KOF a atteint en mars 117,8 points, soit le niveau auquel il se situait pour la dernière fois en été 2010. Il suggère ainsi un redressement rapide dans les prochains mois.