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Directement après sa victoire, La France insoumise cible à nouveau le président Macron, la cheffe des députés LFI Mathilde Panot réclamant «des présidentielles anticipées».

Dans un hémicycle comble et une ambiance très agitée, les députés examinent deux motions de censure, déposées lundi par la gauche et le RN, après que le gouvernement a engagé sa responsabilité pour faire adopter sans vote le budget de la Sécurité sociale.

Ces coupes sont certes difficiles, mais nécessaires pour équilibrer le budget, a fait valoir au nom de la commission Jacques Nicolet (UDC/VD).

Le premier ministre prévient que si le gouvernement est renversé cela «rendra tout plus difficile et plus grave». L’Assemblée nationale tranchera demain dès 16h.

Le but est de tenir l’objectif d’un budget de la défense à 1% du PIB en 2030, a expliqué l’UDC Jacques Nicolet. La gauche et les Vert’libéraux préviennent qu’ils n’approuveront pas le budget en l’état.

Comme anticipé, le premier ministre engage la responsabilité de son gouvernement sur le budget de la Sécurité sociale. Le Rassemblement national annonce qu'il votera la censure, à l’unisson de la gauche.

La BCE exprime des préoccupations concernant le retour potentiel des inquiétudes du marché sur la soutenabilité de la dette souveraine, sans pour autant établir une comparaison avec la crise de la zone euro d’il y a dix ans.

«Il est normal et souhaitable qu’il y ait une consolidation des comptes publics en France», estime le chef économiste Pierre-Olivier Gourinchas.

Au lieu d’une perte de 2,6 milliards initialement annoncés, le Conseil fédéral table sur un déficit de financement de 900 millions.

Les recettes supplémentaires issues des impôts n’ont pas suffi à combler la forte hausse du service de la dette en période de taux élevés.