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Le futur affrontement entre démocrates et républicains devrait avoir des conséquences positives pour les marchés financiers dans un premier temps car cela libérera des liquidités.

Avec l'accumulation de crises ces trois dernières années, l'économie mondiale connait un grand «reset» qui remet en question tout ce qui a prévalu jusqu’ici.

L’inflation américaine semble désormais être clairement dans une phase de décrue. Cela ne sera pas sans conséquence sur la politique de la Fed.

L’exemple récent du Royaume-Uni constitue un premier avertissement.

Il y a un point qui diffère totalement entre la crise énergétique actuelle et celle des années 1970: la réaction du dollar, qui s’est fortement apprécié sur les derniers trimestres.

Le renchérissement des logements suite au COVID-19 va avoir un impact durable sur l’inflation et compliquer la vie des banquiers centraux pendant quelques temps.

La lecture des chiffres de dépenses de consommation et des ventes au détail est nettement moins aisée qu’à l’ordinaire et il est plus important que jamais de faire une distinction entre nominal et réel dans l’analyse des chiffres.

La BCE ne peut pas se permettre une nouvelle «crise de la zone euro».

Les perturbations du transport maritime sont très loin d’être anecdotiques et ont probablement des conséquences économiques bien plus fortes que ce que l’on pourrait penser au premier abord…

Ce retournement de situation, après une décennie d’inflation trop basse, fait que la BCE envisage de redevenir une banque centrale «normale».