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La première économie européenne s’efforce de réduire sa dépendance aux importations énergétiques russes

«Nous vivons actuellement une crise énergétique difficile, qui se transforme de plus en plus en crise économique», commente le ministre allemand de l’Economie Robert Habeck.

Le repli de 2,4% annoncé par Destatis signale un essoufflement du secteur face aux prix élevés de l’énergie dus à la guerre en Ukraine.

Au total, la première économie européenne a exporté pour 133,1 milliards d’euros de biens, en données corrigées des variations saisonnières et de calendrier.

L’indice des prix a gagné 2,1 points en glissement annuel par rapport à août, selon l’institut Destatis. Berlin intervient à hauteur de 200 milliards d'euros.

«La principale raison de la détérioration des perspectives économiques est la réduction des exportations de gaz de la Russie», écrivent les instituts (DIW, IFO, IFW, IWH et RWI) dans leur rapport d’automne.

L’institut GFK prévoit un indice à -42,5 points, plongeant de 5,7 points par rapport à sa valeur de septembre, révisée à la baisse à -36,8 points.

Tout laisse présager une récession en Europe et notamment en Allemagne. Reste à savoir quelle en sera l'ampleur.

L’indicateur recule de 4,3 points à 84,3 points, a indiqué l’institut IFO. Il s’agit du quatrième mois consécutif de chute pour l’indicateur.

L’institut GfK prévoit un indice global à -36,5 points pour septembre (après -30,9 points en août), nouveau record négatif d’affilée depuis le début de la série en 1991.