Le dollar stable après la Fed et suspendu à la guerre Iran-Israël

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Vers 11h05 à Paris, la devise américaine était stable (+0,02%) face à l’euro, à 1,1477 dollar, ainsi que face à la livre (contre qui il lâchait à peine 0,01%), à 1,3425 dollar.

Le dollar était stable jeudi après un statu quo sans surprise de la Réserve fédérale mercredi, qui reste prudente face aux incertitudes commerciales et géopolitiques, illustrées par les craintes autour de la guerre Iran-Israël.

La banque centrale américaine a maintenu mercredi ses taux d’intérêt inchangés pour la quatrième fois de suite, dans une fourchette comprise entre 4,25% et 4,50%, et en a profité pour dégrader ses prévisions pour l’économie américaine.

Les analystes accordent de moins en moins de crédit au plan de la Fed de deux coupes de taux d’ici fin 2025.

Son président Jerome Powell a d’ailleurs clairement laissé entendre que la Fed ne dévierait pas rapidement de sa posture attentiste.

«Les messages contradictoires de la Fed reflètent l’incertitude et les différentes perspectives macroéconomiques, en partie à cause du Moyen-Orient, mais aussi des problèmes commerciaux, des droits de douane et la +grande et belle loi+ budgétaire» de Donald Trump, qui fait craindre pour l’économie américaine, résume Neil Wilson, analyste de Finalto.

Vers 09h05 GMT (11h05 à Paris), la devise américaine était stable (+0,02%) face à l’euro, à 1,1477 dollar, ainsi que face à la livre (contre qui il lâchait à peine 0,01%), à 1,3425 dollar.

Au septième jour du conflit sans précédent entre Téhéran et l’Etat hébreu, des salves de missiles iraniens ont touché un hôpital et fait des dizaines de blessés en Israël, à l’heure où l’armée israélienne a bombardé des sites nucléaires en Iran.

Mercredi, le président américain, allié d’Israël, a assuré n’avoir pas encore pris de décision sur une éventuelle participation des Etats-Unis aux frappes d’Israël.

Par ailleurs, les analystes s’attendent à ce que la Banque d’Angleterre (BoE), dont la décision est attendue plus tard dans la journée, laisse aussi son taux directeur inchangé, à 4,25%, maintenant son approche «progressive et prudente».

Mais un changement de discours vers moins de retenue «conforterait» la perspective d’une baisse de taux en septembre, et «augmenterait sensiblement la possibilité d’une réduction des taux lors de la prochaine réunion d’août», selon Matthew Ryan, d’Ebury.

La banque centrale suisse a pour sa part abaissé jeudi son taux directeur d’un quart de point de pourcentage pour le ramener à 0%, s’abstenant pour l’instant de basculer à nouveau en terrain négatif.

La Banque de Norvège a elle surpris en réduisant son taux directeur de 0,25 point de pourcentage, à 4,25%.

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