Les cours du pétrole montaient mercredi, la Chine ayant montré des signes d’ouverture à des négociations avec les Etats-Unis sur les droits de douane et sa croissance du premier trimestre étant meilleure qu’attendue.
Les prix du brut avaient reflué mardi en raison des révisions à la baisse de la croissance de la demande mondiale faisant suite à la guerre commerciale lancée par Donald Trump,
Mais ils remontent après que «la Chine a déclaré être potentiellement ouverte à des négociations commerciales avec les États-Unis», selon les analystes de DNB.
Pékin a annoncé mercredi la nomination d’un nouveau patron pour les négociations sur le commerce, et prévenu qu’elle n’avait pas peur «de se battre» avec les Etats-Unis tout en prônant le dialogue, au lendemain de nouvelles restrictions commerciales venues de plusieurs fronts.
«Si les États-Unis veulent véritablement résoudre le problème par le dialogue et la négociation, ils doivent (...) cesser de menacer et de faire du chantage, et discuter avec la Chine sur la base de l’égalité, du respect et du bénéfice mutuel», a dit mercredi lors d’un point presse Lin Jian, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
La Maison-Blanche affirme de son côté que c’est à Pékin de venir à la table des négociations.
Vers 12h05, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, prenait 0,91% à 65,26 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en mai, montait également de 0,91% à 61,89 dollars.
Par ailleurs, avant les nouvelles exorbitantes surtaxes douanières de Donald Trump, la Chine a fait état mercredi d’une croissance économique de 5,4% au premier trimestre, plus élevée que les 5,1% attendus par un panel d’analystes.
Ce résultat s’explique par l’empressement des exportateurs à sortir les produits des usines avant l’entrée en vigueur des taxes.
Mais il signale néanmoins «potentiellement une plus forte demande de pétrole, la Chine étant la première importatrice mondiale», explique John Plassard, analyste chez Mirabaud, interrogé par l’AFP.