Le chimiste de la construction Sika a vu son chiffre d’affaires augmenter l’année dernière, porté par l’acquisition notamment de MBCC mais pénalisé par une activité en demi-teinte du secteur de la construction et la cherté du franc. Les objectifs financiers ont été confirmés.
En 2024, le groupe zougois a enregistré des recettes en hausse de 4,7%, ou de 7,4% hors effets de changes, à 11,76 milliards de francs. La croissance organique s’est quant à elle établie à 1,1%, après 1,2% en 2023, a-t-il indiqué jeudi dans un communiqué.
L’entreprise visait une hausse du chiffre d’affaire de 6% à 9% hors effets des devises. Les ventes annuelles et la croissance organique sont par ailleurs conformes aux prévisions des analystes consultés par l’agence AWP.
«Sika a pu s’affirmer ces 12 derniers mois dans un environnement de marché toujours très difficile», a estimé le directeur général Thomas Hasler, cité dans un communiqué, ajoutant que la firme avait également gagné des parts de marché.
L’intégration du spécialiste allemand des activités d’étanchéité MBCC, racheté fin 2021 auprès de Bayer, les acquisitions aux Etats-Unis, en République dominicaine et au Pérou ainsi que l’ouverture de nouvelles usines en Chine et en Indonésie ont permis de soutenir la croissance.
Toutes les régions ont contribué à l’accélération des ventes annuelles, avec une hausse des recettes de 7,3% en Europe, Moyen-Orient et Afrique, de 11,2% aux Amériques et de 2,4% en Asie-Pacifique.
La direction a confirmé viser pour l’ensemble de l’année écoulée un résultat brut d’exploitation (Ebitda) affichant une «augmentation plus que proportionnelle».
Le groupe a également réitéré ses objectifs stratégiques à l’horizon 2028 d’une «croissance durable et rentable». Sika avait précédemment dit prévoir sur la période une croissance de 6% à 9% par an des revenus, tandis que la marge d’exploitation devrait se situer entre 20% et 23%.
Les résultats annuels détaillés seront publiés le 21 février.