L’euphorie post-électorale s’est estompée, comme en témoigne le recul du S&P 500 de 0,6% (en dollars) la semaine dernière.
Par ailleurs, même si une baisse des taux de 25 pb cette semaine est déjà intégrée par le marché, le niveau de l’inflation demeure problématique, ce qui complique la tâche de la Fed pour la suite. Le Nasdaq s’est mieux comporté, mais l’indice Russell 2000, plus sensible aux taux d’intérêt, a chuté de 2,6%.
En Chine, le plan de relance présenté lors de la «Conférence centrale sur le travail économique» annuelle du Parti communiste s’est avéré trop vague, ce qui a entraîné une baisse de 1,3% du CSI 300 (en dollars). Les rendements obligataires à long terme ont plongé à leur plus bas niveau, la Conférence ayant évoqué une baisse des taux d’intérêt.
Moody’s a abaissé la note de crédit de la France, où la nomination d’un nouveau Premier ministre n’a pas dynamisé le CAC 40, qui a reculé de 0,65% (en euros) la semaine dernière.
Aux Etats-Unis, les chiffres de l’inflation ont pesé sur les bons du Trésor. Malgré une baisse des taux de la BCE – et des indications claires quant à de nouvelles baisses à venir – les rendements obligataires en euros ont augmenté, les marchés doutant de l’efficacité des efforts de relance engagés au sein de la zone euro.
L’euro a perdu du terrain par rapport au dollar et à la livre, et la baisse de 50 pb des taux de la Banque nationale suisse a eu un effet similaire sur le franc suisse.