Le marché des professionnels en Suisse reste un secteur clé pour les banques et fintechs

Communiqué, Colombus Consulting

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La dernière étude de Colombus Consulting remarque parallèlement que l'endettement des entreprises suisses a progressé de plus de 15%, révélant des enjeux croissants pour les acteurs du financement.

En dépit d’une conjoncture complexe et d’une politique monétaire restrictive à neutre en Suisse, le financement des entreprises demeure robuste. L’endettement des entreprises suisses, impacté par la hausse des taux d’intérêt, a augmenté de plus de 15% principalement du fait de grosses acquisitions notamment dans le secteur pharmaceutique. Cela a conduit à une augmentation de la charge des intérêts de 30%. Toutefois, nous notons que ce marché comporte des risques, notamment l’augmentation de défaillances d’entreprises, à l’instar du troisième trimestre 2024 qui marque une augmentation de 24% par rapport au même trimestre de l’année précédente. Cette situation reflète les conséquences de la pandémie de Covid-19 et des défis économiques actuels.

Compte tenu d’un tissu local et dense d’entreprises qui commercent au sein et hors de leurs frontières ainsi que du récent rachat de Crédit Suisse (partenaire de nombreux entrepreneurs) par UBS, le marché des professionnels en Suisse a connu une évolution significative avec une demande accrue pour des services personnalisés tels que la planification successorale, la fiscalité internationale et les investissements durables. Cette évolution a été accompagnée par l’intensification de la concurrence dans le secteur de la banque de détail, poussée par des changements réglementaires et technologiques. Cela a facilité la mobilité des clients et a attiré de nouveaux concurrents, notamment des banques en ligne et des fintechs adressant ce segment.

Tandis que les nouvelles fintechs et start-up ont tendance à avoir une palette de services plus restreintes au début de leur activité, les banques de réseau développent une proposition d’offres plus complexes et larges, telles que le leasing, le factoring, et le crédit-bail. Ces offres peuvent générer des gains considérables, tout en ayant des coûts d’acquisition relativement faibles. Ainsi, elles promettent une opportunité substantielle de maximisation des revenus, dans un contexte où la rentabilité en banque de détail tend à diminuer. Cette stratégie se concrétise par des rapprochements ou des acquisitions. A travers ces opérations, les banques cherchent à accroître leur base de clients et à l’exploiter pleinement.

 

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