Le fabricant d’accessoires et périphériques informatiques Logitech a enregistré une progression des ventes et de la rentabilité au deuxième trimestre de son exercice décalé 2024-2025, parvenant à partiellement dépasser les attentes du marché. Le groupe vaudois a, une fois de plus, relevé ses prévisions pour l’ensemble de l’exercice.

Entre juillet et fin septembre, le groupe lausannois a inscrit un chiffre d’affaires en hausse de 6% à 1,12 milliard de dollars (965,4 millions de francs), alors que le résultat d’exploitation (Ebit) selon la norme Gaap a crû de 3% à 161 millions, a-t-il annoncé mardi. Hors effets de changes, les ventes ont crû à la même vitesse.

Le développeur de souris et claviers a enregistré une solide croissance de 13% dans la zone Europe, Moyen-Orient et Afrique. Les ventes ont crû de 5% aux Amériques et de 1% en Asie-Pacifique.

Les accessoires pour jeux vidéo, qui génèrent la plus importante partie du chiffre d’affaires, ont vu leurs ventes progresser de 8%, tout comme les produits classiques tels que les claviers. Les souris ont grignoté 3%.

Le bénéfice net (Gaap) est quant à lui ressorti à 145,5 millions, en croissance de 6% comparé au deuxième trimestre 2023-2024.

Ces chiffres clés sont en partie conformes aux prévisions des analystes consultés par l’agence AWP. Alors que les recettes répondent aux projections, l’Ebit et le profit net les manquent de peu.

«Opportunités de croissance»

«Ce trimestre, nous avons produit une croissance robuste et rentable, portée par une reprise de la demande», a souligné le directrice générale Hanneke Faber, citée dans un communiqué. Les «solides résultats» du groupe et la tendance sur le marché «nous ont apporté la confiance nécessaire pour relever nos prévisions annuelles», a ajouté Matteo Anversa, le directeur financier. Ce dernier a souligné les «nombreuses opportunités de croissance future».

La direction a en effet, une nouvelle fois, légèrement relevé ses perspectives pour l’ensemble de l’exercice 2024-2025. La barre pour le chiffre d’affaires se situe désormais entre 4,39 et 4,47 milliards de dollars, contre 4,34 à 4,43 milliards initialement, à la faveur d’une croissance de 2% à 4% (1% à 3% avant). Le bénéfice d’exploitation non Gaap doit s’établir entre 720 à 750 millions (700 à 730 millions).

Conviés début septembre en assemblée générale, les actionnaires de Logitech avaient tranché le différend entre le fondateur Daniel Borel et la présidente Wendy Becker en faveur de cette dernière, reconduisant son mandat pour une nouvelle et dernière année. Guy Gecht, que Daniel Borel souhaitait voire accéder au faîte de l’organe de surveillance en lieu et place de sa titulaire, avait indiqué avant le scrutin qu’il aurait décliné une élection à la présidence.

Du côté des instances dirigeantes toujours, Matteo Anversa occupe depuis septembre le poste de directeur financier, libérant ainsi la comptable en cheffe Meeta Sunderwala d’une fonction qu’elle assumait à titre intermédiaire suite au départ inopiné du titulaire précédent, Charles Boynton.