L’indicateur UBS-CFA est tombé en septembre à son plus bas niveau depuis janvier 2024, reflétant des attentes de croissance de plus en plus pessimistes pour l’économie suisse. Dans le même temps, les prévisions à long terme concernant le PIB et l’inflation sont restées stables.
L’indice UBS-CFA a chuté de -3,4 points en août à -8,8 points en septembre, informe un communiqué de la grande banque paru mercredi. Il s’agit de la quatrième baisse mensuelle consécutive et du niveau le plus bas depuis janvier 2024. Ce recul reflète le pessimisme croissant des analystes ayant participé à l’enquête d’UBS quant aux perspectives de croissance de l’économie suisse au cours des six prochains mois.
Les experts ont également revu à la baisse leurs attentes concernant les économies américaine, chinoise et européenne. Néanmoins, la plupart estime que la situation en Suisse et aux États-Unis est «normale», tandis que la majorité la considère comme «mauvaise» dans la zone euro et en Chine.
Par ailleurs, la proportion d’analystes qui s’attendent à une baisse des taux d’intérêt en Suisse, dans la zone euro et aux États-Unis, à court et à long terme, a augmenté. A noter que l’enquête d’UBS a été menée au moment où la Banque centrale européenne et la Réserve fédérale américaine ont abaissé leurs taux d’intérêt directeurs.
Concernant la croissance du PIB, les analystes ont légèrement réhaussé les risques à la baisse, attribuant une probabilité plus élevée que la croissance à long terme se situe autour de 0 à 1% et une probabilité plus faible que la croissance dépasse 2%.
Selon l’enquête, les prévisions d’inflation à long terme restent fermement ancrées dans la fourchette cible de 0 à 2% de la Banque nationale suisse (BNS). Les participants ont attribué à ce résultat une probabilité inchangée de 74% par rapport à juin 2024. La prévision ponctuelle est également restée à 1,4%.