Wall Street termine en hausse, record pour le Dow Jones et le S&P 500

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Dow Jones (+0,15%) et l’indice élargi S&P 500 (+0,28%) inscrivent tous deux de nouveaux pics en clôture, tandis que le Nasdaq progresse de 0,14%.

La Bourse de New York est parvenue à engranger une nouvelle séance de hausse lundi, sur la lancée des dernières semaines et stimulée par le début d’un assouplissement monétaire.

Dow Jones (+0,15%) et l’indice élargi S&P 500 (+0,28%) ont tous deux inscrit de nouveaux records en clôture, tandis que l’indice Nasdaq a progressé de 0,14%.

Pour Karl Haeling, de LBBW, la place new-yorkaise reste soutenue par la mise en mouvement de nombreuses banques centrales, qui commencent à baisser leurs taux, rassurées par une normalisation de l’inflation.

Cette dynamique est «positive pour les actions», rappelle l’analyste.

«L’optimiste demeure de voir l’économie (américaine) atterrir en douceur», ont commenté, dans une note, les analystes de Briefing.com.

Une fois n’est pas coutume, c’est le S&P 500 qui a réalisé le meilleur parcours, grâce à des achats d’opportunité sur des valeurs moins en vue ces derniers mois.

Le câblo-opérateur Comcast (+1,55%), le pétrolier Chevron (+1,28%) ou la chaîne de supermarchés de demi-gros Costco (+1,11%) ont ainsi brillé.

Malgré cette nouvelle journée positive, Wall Street «consolide» et se contente d’évoluer dans des marges resserrées.

«Il n’y a pas beaucoup de conviction», ont abondé les analystes de Briefing.com.

Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à 10 ans était stable, à 3,74%.

Le marché a réagi avec flegme à la publication, par S&P Global, de l’indice PMI d’activité dans le secteur manufacturé, tombé en septembre à son plus faible niveau depuis juin 2023.

Il indique une contraction du secteur pour le troisième mois d’affilée.

Pour Karl Haeling, les investisseurs sont convaincus, après la baisse marquée du taux de la banque centrale américaine (Fed) la semaine dernière que «la Fed peut accélérer si le marché du travail faiblit».

A la cote, Boeing s’est élevé (+1,96%) après que le constructeur a fait de nouvelles propositions au syndicat des machinistes (IAM) pour tenter de trouver une issue à la grève entamée le 13 septembre aux Etats-Unis.

Il offre désormais une revalorisation salariale de 30% sur quatre ans, contre 25% précédemment.

Intel (+3,30%) a été recherché, tiré par une information de l’agence Bloomberg, selon laquelle le gestionnaire d’actifs Apollo Global Management serait prêt à injecter jusqu’à cinq milliards de dollars au capital du fabricant de semi-conducteurs.

Vendredi, le Wall Street Journal avait rapporté que le concurrent Qualcomm aurait fait une approche en vue d’un possible rachat d’Intel.

L’énergéticien Constellation a poursuivi sur l’élan de vendredi (+0,84%) et l’annonce d’un contrat de 20 ans avec Microsoft qui prévoit le redémarrage d’une unité de la centrale nucléaire de Three Mile Island (Pennsylvanie).

La nouvelle a soutenu aussi les minières Uranium Energy Corp (+11,73%) et Cameco (+3,65%), spécialisées dans l’extraction d’uranium.

Tesla a bondi (+4,93%) alors que le gouvernement américain a dévoilé lundi un nouveau texte réglementaire qui prévoit l’interdiction aux Etats-Unis des technologies d’origine chinoise et russe pour les véhicules connectés.

Les autorités américaines ont indiqué que les constructeurs auraient besoin d’une période de transition pour se conformer à l’interdiction et changer de fournisseurs, fixant l’entrée en vigueur du texte pour les équipements physiques à 2029.

Le titre du groupe de médias de Donald Trump, Trump Media and Technology Group (TMTG), a fait une nouvelle embardée (-10,33%).

Les intervenants craignent que la fin de la période d’interdiction de vente par les investisseurs qui détenaient des titres avant l’introduction en Bourse de TMTG n’incite certains à s’en défaire.

Premier actionnaire du groupe (57% du capital), Donald Trump a juré qu’il ne cèderait pas ses actions. La valeur de sa participation est tombée de 9 milliards de dollars peu après l’entrée en Bourse à 1,4 milliard lundi en clôture.

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