Les marchés européens conservent un peu de l’élan de la semaine passée

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Les places boursières profitent d’achats à bon compte et terminent en hausse: Paris progresse de 0,70%, Londres de 0,55%, Francfort de 0,58%, Milan de 0,68% et Zurich de 0,71%.

Les bourses mondiales progressent lundi, poursuivant sur leur lancée de la semaine dernière dans une actualité anémique avant les rendez-vous de jeudi et vendredi.

Les places boursières européennes ont profité d’achats à bon compte et ont terminé en hausse: Paris a progressé de 0,70%, Londres de 0,55%, Francfort de 0,58%, Milan de 0,68% et Zurich de 0,71%.

La Bourse de New York a ouvert en légère hausse, vers 15H45 GMT, le Dow Jones s’appréciait de 0,45%, l’indice Nasdaq de 0,44% et l’indice élargi S&P 500 de 0,43%.

La semaine passée, le ralentissement de l’inflation aux Etats-Unis, puis la publication d’un indicateur sur la bonne santé du consommateur américain ont rassuré les investisseurs et permis aux indices de rebondir nettement après un début de mois aux allures de panique boursière.

Désormais, les indices boursiers européens sont presque revenus à leur niveau de fin juillet, tandis que les indices américains avaient déjà effacé leurs pertes d’août dès le fin de semaine dernière.

Les investisseurs estiment de nouveau qu’un ralentissement brutal de l’économie américaine, voire une récession, n’est pas à l’ordre du jour, et vont continuer de scruter les données macroéconomiques pour conforter ce scénario, notamment les indicateurs d’activité avancée PMI, attendus jeudi en Europe et aux Etats-Unis.

Le principal événement de la semaine sera le colloque des banquiers centraux à Jackson Hole aux Etats-Unis, qui marque traditionnellement la rentrée pour les marchés.

Mais les investisseurs n’en attendent pas de réelle surprise.

«Il est assez clair que l’inflation reflue très nettement dans les pays développés», rappelle Christopher Dembik, conseiller en investissement chez Pictet AM.

Le message du président de la banque centrale américaine Jerome Powell «va être assez clair», selon Christopher Dembik : «la Réserve fédérale ne veut pas trop attendre» pour assouplir sa politique monétaire, et ainsi risquer de voir «une dégradation du marché de l’emploi».

Un tel discours serait synonyme «d’une baisse de taux en septembre», estime Christopher Dembik.

Sur le marché obligataire, le taux d’intérêt des emprunts des Etats-Unis à dix ans était plutôt stable, à 3,87% vers 15H40 GMT.

La défense en retrait

Le premier groupe militaire allemand Rheinmetall a reculé de 1,92% après que le gouvernement allemand a annoncé samedi qu’il comptait réduire de moitié ses dépenses militaires au profit de Kiev en 2025, avec quatre milliards d’euros, misant sur l’argent généré par les avoirs russes gelés pour continuer à soutenir le pays.

BAE Systems a perdu 0,78%, Dassault Aviation 1,09%, Thalès 0,77% et Leonardo 0,71%.

AMD dans le vert

Le titre du concepteur de semi-conducteurs AMD progressait de 2,89%, dopé par l’annonce de l’acquisition du spécialiste des serveurs informatiques et centre de données ZT Systems, pour 4,9 milliards de dollars.

Varta à plat

Le titre du fabricant allemand de batteries Varta s’est effondré de 45% à Francfort, après le bouclage samedi d’un plan de restructuration de sa dette impliquant une perte totale de valeur de ses actions.

Nouveau record pour l’or

Après avoir atteint un record au-dessus des 2.500 dollars l’once vendredi (2.509,78 dollars), l’or l’a légèrement battu lundi (2.509,94 dollars), mais retombait de 0,29% à 2.500,58 dollars l’once vers 15H40 GMT.

Les cours du pétrole reculent vers 15H40 GMT, les craintes autour de la demande chinoise accaparant l’attention des investisseurs, effaçant la prime de risque géopolitique malgré une situation toujours préoccupante au Moyen-Orient.

Le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, cédait 0,39% à 79,29 dollars.

Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en septembre, reculait de 0,47%, à 76,29 dollars.

Sur le marché des changes, le dollar perd du terrain face aux principales devises, pénalisé par les anticipations d’assouplissement de la politique monétaire aux Etats-Unis. Il reculait de 0,33% face à l’euro à 1,1064 dollar pour un euro.

Le bitcoin cédait 1,85% à 58.720 dollars.

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