La fusion entre UBS et Credit Suisse est finalisée

AWP

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La fusion permet la migration de la clientèle et des activités de Credit Suisse (Suisse) sur la plateforme d’UBS. L’intégration aura lieu en majorité en 2025 et sera progressive.

Credit Suisse a officiellement cessé d’exister en Suisse: la banque a été radiée du Registre du commerce du canton de Zurich et n’existe plus en tant qu’entité juridique distincte. Tous les droits et obligations ont ainsi été transférés à UBS Switzerland.

La fusion permet la migration de la clientèle et des activités de Credit Suisse (Suisse) sur la plateforme d’UBS, indique lundi la banque aux trois clés dans un communiqué. L’intégration aura lieu en majorité en 2025 et sera progressive.

Même si les clients de Credit Suisse (Suisse) sont devenus clientes et clients d’UBS Switzerland avec la fusion, ils continueront d’interagir avec UBS via les plateformes et outils existants de Credit Suisse pendant une phase de transition, sauf mention contraire explicite.

André Helfenstein, directeur général de Credit Suisse (Suisse), a décidé de quitter la banque dans le contexte de la fusion, précise encore le communiqué.

A l’étranger, le démontages des enseignes «Credit Suisse» a démarré l’année dernière. A l’issue de l’intégration, le réseau combiné devrait compter 194 filiales en Suisse, contre actuellement 95 pour Credit Suisse et 190 pour UBS.

D’ici fin 2026, UBS veut réduire les coûts annuels d’environ 13 milliards de dollars, en prenant comme base de comparaison 2022. En Suisse, 3000 emplois devraient être supprimés, dont 1000 en raison de l’intégration des activités suisses de son ancienne rivale. Les 2000 autres postes concernent d’autres secteurs d’activités.

Empêtrée dans des scandales à répétition depuis plusieurs années, Credit Suisse avait vu sa situation se détériorer rapidement suite à la faillite mi-mars de la banque américaine Silicon Valley Bank. Dans le cadre du plan de sauvetage dévoilé le 19 mars 2023 par les autorités helvétiques, UBS avait alors accepté de reprendre son ancienne rivale pour 3 milliards de francs, après avoir obtenu d’importantes garanties financières de la part de la Confédération et de la Banque nationale suisse.

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