Régulation de l’IA: le FMI veut davantage de protection sociale

AWP

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Le Fonds craint notamment que l’intelligence artificielle générative, popularisée par ChatGPT et d’autres outils similaires, puissent provoquer des suppressions d’emplois chez les professions diplômées.

Des mesures fiscales de protection sociale ont un «rôle majeur à jouer» pour contrebalancer les risques posés par l’IA, et notamment une hausse des inégalités, a estimé le Fonds monétaire international (FMI) lundi.

Sans régulation, l’intelligence artificielle générative, popularisée par ChatGPT et d’autres outils similaires, pourrait provoquer des suppressions d’emplois chez les professions diplômées, estime le FMI dans une note.

Pour faire face à cela, les gouvernements devraient envisager de mettre en place de nouvelles recettes pour financer un filet de protection sociale destiné à ceux qui perdent leur emploi, recommandent les auteurs.

«La politique fiscale a un rôle majeur à jouer pour soutenir une répartition plus équitable des gains et des opportunités liés à l’intelligence artificielle générative», relève la note. «Mais cela demande d’importantes modifications des systèmes fiscaux et de protection sociale à travers la planète», ajoute-t-elle.

Le FMI appelle notamment à relever les indemnités d’assurance-chômage et l’investissement dans la formation pour préparer les travailleurs «aux emplois de l’ère de l’IA».

Le Fonds se prononce cependant contre un impôt spécifique sur l’IA, proposé par des chercheurs, estimant que cela toucherait à la croissance de la productivité. Il suggère à l’inverse de s’en prendre aux niches fiscales qui encouragent des suppressions d’emplois.

Le FMI soutient également une hausse des impôts sur les revenus du capital afin de «contrebalancer la hausse des inégalités de richesses».

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