Le National ne va pas réduire le temps de travail hebdomadaire

AWP

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Lisa Mazzone (Verts/GE) a évoqué le débat en Allemagne sur la semaine des 28 heures. Le Conseil fédéral préfère s’en remettre aux contrats de travail individuels et aux conventions collectives de travail.

Le nombre d’heures maximales travaillées par semaine ne devrait pas diminuer. Le National a rejeté mercredi une motion des Verts par 139 voix contre 47.

Le groupe écologiste voulait fixer dans la loi le maximum à 40 heures pour les travailleurs occupés dans les entreprises industrielles, le personnel de bureau, le personnel technique et les autres employés, et à 45 heures pour tous les autres travailleurs. Les réductions ne devaient pas engendrer de baisse salariale.

On piétine en Suisse, a lancé Lisa Mazzone (Verts/GE), évoquant le débat en Allemagne sur la semaine de 28 heures. Il faudrait revoir le rapport au travail et dégager plus de temps à l’activité non payée qui bénéficie à la collectivité. Travailler de trop nombreuses heures fait baisser la productivité et est mauvais pour la santé.

Le Conseil fédéral préfère s’en remettre aux contrats de travail individuels et aux conventions collectives de travail. Les entreprises doivent disposer de la flexibilité nécessaire pour réagir aux imprévus et de rester compétitives.

Une réduction n’est pas à l’ordre du jour, vu le contexte économique et surtout la cherté du franc. La possibilité d’augmenter momentanément le temps de travail hebdomadaire permet de conserver de nombreuses places de travail.

La durée hebdomadaire n’est en outre pas le seul facteur à prendre en compte pour la protection de la santé. Entrent aussi en jeu le bruit en continu, une mauvaise posture de travail ou des conflits sociaux.