Le comité de Bâle reporte l’application de nouvelles règles

AWP

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L’entrée en vigueur de nouvelles exigences de capital, initialement prévue pour 2022, serait reportée d’un an en raison de la crise sanitaire du coronavirus.

Le comité de Bâle, l’organisme chargé de définir les règles bancaires internationales, a annoncé vendredi que l’entrée en vigueur de nouvelles exigences de capital, initialement prévue pour 2022, serait reportée d’un an en raison de la crise sanitaire du coronavirus.

La date de mise en oeuvre de l’accord international conclu fin décembre 2017 par le comité «a été reportée d’un an au 1er janvier 2023» et le délai accordé aux banques pour se conformer à ces nouvelles règles a aussi été allongé d’un an, soit au 1er janvier 2028 au lieu de 2027, a fait savoir le comité dans un communiqué.

Cette révision «ne doit pas conduire à diluer la solidité en capital du système bancaire mondial, mais va offrir aux banques et aux superviseurs des capacités supplémentaires de répondre immédiatement et de manière efficace aux conséquences du COVID-19», précise le comité.

«Il est important que les banques et les superviseurs soit capables d’utiliser toutes leurs ressources pour répondre aux conséquences du COVID-19. Cela implique de fournir des services vitaux à l’économie réelle et de s’assurer que le système bancaire reste solide financièrement et opérationnellement parlant», souligne le communiqué.

Ces décisions portent sur un accord conclu fin 2017 par le groupe de banquiers centraux qui composent le Comité de Bâle.

Cet accord visait à finaliser les dernières modalités d’un vaste éventail de réformes baptisées «Bâle 3», engagées après la crise financière de 2008-2009 et imposant des exigences renforcées aux établissements financiers.

Ce dernier volet très technique visait à définir certaines règles de calcul des risques présents dans les bilans des banques, préciser les exigences minimums de fonds propres, et surtout à réduire les disparités d’un établissement ou d’un pays à l’autre.

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