Les deux candidats à la présidentielle américaine, Joe Biden et Donald Trump, ayant des programmes politiques, sociaux et économiques bien différents, le choix du collège électoral aura vraisemblablement des effets divergents sur les performances boursières en fonction du candidat investi.
Avec son slogan «Make America great and glorious again», Trump promeut le protectionnisme avec comme mesures phares: l’augmentation des droits de douane et la baisse de la fiscalité. Le thème de l’écologie est le grand absent d’un programme qui fait, au contraire, la part belle aux énergies fossiles.
Biden lui prône le retour du «Build back better» avec une augmentation de la fiscalité des entreprises, de nombreuses réformes en matière de santé, d'éducation et d'écologie ainsi que le renforcement de la lutte contre la fraude fiscale.
Les élections américaines constituent l'un des principaux risques événementiels en 2024 pouvant impacter la performance des marchés. Selon le vainqueur, certains secteurs sont donc susceptibles d’être favorisés. Les produits structurés, de par leur résilience, permettront de s’adapter à tous les scénarios. Par définition, ils sont conçus pour réduire les risques, exploiter des opportunités, adapter les stratégies de placements aux conditions de marchés.
Une victoire de Biden profiterait à la défense, aux énergies renouvelables et aux véhicules électriques. Celle de Trump ferrait performer la production intérieure de pétrole et de gaz et les industries nationales.
A quelques mois du scrutin présidentiel, nous avons identifié des secteurs qui pourraient chacun bénéficier d'un président républicain ou d'un président démocrate.
La victoire du candidat démocrate pourrait profiter au secteur de la défense, des énergies renouvelables ainsi qu’à celui des véhicules électriques qui pourraient bénéficier de fortes mesures de soutien et d’investissements importants.
A l’opposé, le candidat républicain souhaiterait mettre en œuvre des politiques axées sur la promotion de la production intérieure de pétrole et de gaz et des industries nationales. Ces secteurs pourraient donc performer en cas de victoire de Trump.
Dans un tel contexte, quelles sont les structures qui permettront aux investisseurs de tirer profit de leurs convictions quant au résultats de ces élections?
En cas de conviction haussière sur des secteurs qui pourraient être directement impactés par ces élections, les structures à privilégier sont les produits participatifs qui pourront même être envisagés dans une version à capital protégé, possible grâce aux niveaux actuels des taux. Mécaniquement les versions sans protection du capital offriront des rendements plus élevés par rapport aux versions avec protection.
Quelle que soit la structure retenue par l’investisseur, la réussite ou l’échec du placement dépendra du cours constaté du sous-jacent lors du remboursement à l’échéance. Le point d’entrée est donc un élément important. Afin de l’optimiser, l’investisseur pourra rajouter une option lookback ou asiatique. L’option lookback procurera à l'investisseur un avantage évident. En effet le point d’entrée sera déterminé par le cours de clôture le plus bas du sous-jacent observé durant une période et à une fréquence prédéfinie. Avec l’option asiatique, le point d’entrée sera le cours moyen calculé à partir de niveaux relevés durant une période donnée.
Pour les investisseurs friands de produits à rendement, il est attrayant d’investir sur des reverses, ces produits permettent de bénéficier de rendements intéressant avec une protection à la baisse sur des sous-jacents choisis. Il est également possible d’ajouter des caractéristiques de protection du capital tel que l’effet rappel du produit par l’émetteur sous certaines conditions ou le « one star » qui permet d’ajouter une protection à maturité sur le panier et qui dépend seulement de la performance du sous-jacent le plus performant. Les bonus certificats permettent également de toucher un rendement intéressant ou une participation avec effet de levier du sous-jacent le plus performant, avec une protection du capital. Les élections présidentielles rendent favorables ces structures grâce aux conditions de marchés assez volatiles et aux taux d’intérêt élevés.