Lombard Odier, gestionnaire de fortune et d’actifs mondial présent au Moyen-Orient depuis 60 ans, dévoile aujourd’hui les résultats de son Etude 2024 auprès des expatriés aux Emirats arabes unis, qui se penche sur les besoins, les objectifs et le vécu des expatriés fortunés vivant dans la région. Les principales conclusions révèlent une demande forte et croissante pour des services sophistiqués de conseil en gestion de patrimoine, alimentée par un faible niveau de connaissance de la réglementation locale et des dispositions existantes en matière de planification patrimoniale, ainsi que par la volonté grandissante de personnes fortunées de rester dans la région et/ou d’y prendre leur retraite.
Les Emirats arabes unis, un centre financier attractif
Notre étude montre le fort attrait que les Emirats arabes unis représentent aux yeux des expatriés occidentaux: 40% d’entre eux citent une qualité de vie élevée et des opportunités d’investissement prometteuses comme les principales raisons qui les ont incités à s’installer dans la région. Les jeunes personnes fortunées s’y installent principalement pour des raisons professionnelles, par exemple afin de bénéficier d’un solide cadre réglementaire ou juridique (29%) ou de créer une start-up (25%). Un quart des expatriés questionnés expriment également le souhait de s’installer définitivement dans la région, un chiffre qui augmente à 49% parmi les personnes âgées de 51 ans et plus.
L’étude relève également certains défis auxquels sont confrontés les expatriés souhaitant transférer leur patrimoine au-delà des frontières, notamment la difficulté à trouver le gestionnaire de fortune adéquat (pour 48% des personnes interrogées), les obstacles liés aux barrières linguistiques et aux différences culturelles dans le monde des affaires (37%), surtout parmi les jeunes expatriés de 18 à 34 ans (67%), ainsi que la crainte de subir des pertes en raison des fluctuations de marché ou des risques géopolitiques (23%). Ces réponses soulignent la nécessité de proposer des services de banque privée personnalisés qui aident les expatriés à s’adapter à leur environnement et à mieux comprendre la réglementation, les normes et les sensibilités culturelles de la région. Elles mettent également en lumière la demande pour des produits et des stratégies offrant une protection contre les baisses sur des marchés volatils.
Outre ces défis, les expatriés doivent approfondir leurs connaissances: seuls 27% d’entre eux affirment «très bien connaître» les incidences fiscales des actifs qu’ils détiennent en dehors des Emirats arabes unis.
Par ailleurs, les expatriés sont nombreux (61%) à ne pas encore avoir pris de dispositions fiscales ou successorales pour leurs enfants résidant à l’étranger, ce qui laisse présager un vif intérêt pour les solutions de transmission de patrimoine fiscalement avantageuses. Les banques privées sont bien positionnées pour les aider à renforcer leurs connaissances à ce sujet, car près d’un tiers des expatriés (32%) accordent une grande importance aux conseils sur les lois et réglementations fiscales internationales.
Une expertise prisée en matière de gestion de patrimoine
Dans ce contexte, la demande pour des services sophistiqués en matière de gestion de patrimoine a augmenté auprès des expatriés vivant aux Emirats arabes unis. Plus de la moitié d’entre eux (53%) affirment préférer confier leur planification successorale à des banques privées. Ce chiffre passe à 65% parmi les plus fortunés et parmi les personnes âgées de 51 ans et plus, ce qui souligne une profonde confiance envers ces établissements. En effet, près d’un quart (24%) des expatriés occidentaux citent l’attrait des services sophistiqués de gestion de patrimoine comme l’une des raisons de leur installation dans la région.
Parallèlement, les expatriés sont de plus en plus nombreux à s’intéresser aux investissements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) et comptent renforcer l’allocation de leurs portefeuilles en faveur de l’investissement durable de 14% à 20% au cours des cinq prochaines années. La forte proportion des expatriés souhaitant acheter des biens immobiliers aux Emirats arabes unis suggère que l’investissement dans l’immobilier durable pourrait lui aussi devenir attractif. Dans ces deux domaines, un partenaire bancaire de confiance peut apporter de précieux conseils.
Amer Malik, Head of Middle East International pour le Groupe Lombard Odier, commente: «Dans le paysage dynamique de la gestion de patrimoine aux Emirats arabes unis, la communauté grandissante des expatriés fortunés est à la recherche de conseillers sophistiqués de confiance, afin de renforcer ses connaissances sur des sujets variés, qu’il s’agisse de préserver son patrimoine, de le transmettre à l’étranger ou de connaître les incidences fiscales et réglementaires d’un déménagement dans la région.
Notre dernière étude montre que les expatriés fortunés choisissent de s’adresser principalement à des banques privées. Chez Lombard Odier, nous œuvrons pour proposer à nos clients des solutions personnalisées qui intègrent leurs objectifs et leurs besoins sur différents horizons et différentes générations, leur permettant de tirer parti de l’environnement financier unique des Emirats arabes unis et de la qualité de vie offerte par la région.
La présence de Lombard Odier aux Emirats arabes unis, renforcée par son bureau d’Abou Dabi et par l’ouverture de ses nouveaux bureaux au Centre financier international de Dubaï (DIFC), témoigne de notre engagement à répondre aux besoins spécifiques des expatriés fortunés et renforce la réputation de Lombard Odier en tant que conseiller de confiance au Proche-Orient.»
L’étude de Lombard Odier a recueilli l’opinion de 150 expatriés fortunés vivant aux Emirats arabes unis au travers d’une enquête en ligne menée par CoreData Research en novembre 2023, avec une recherche sur le terrain menée en collaboration avec M/HQ et le Swiss Business Council. Les personnes interrogées sont des expatriés occidentaux d’Amérique et d’Europe disposant d’au moins 1 million de dollars d’actifs bancables et appartenant à l’une des catégories professionnelles suivantes: cadres et employés/dirigeants d’entreprise, entrepreneurs/créateurs d’entreprises, prestataires indépendants, retraités.
Le rapport complet de cette étude est disponible ici