Le plan financier actualisé du gouvernement fédéral suisse prévoit des déficits conformes aux exigences du frein à l'endettement jusqu'en 2023. Comme les coûts du chômage partiel, de l'indemnisation du manque à gagner et des prêts relais ont été moins élevés que prévu, les dépenses liées au coronavirus peuvent être compensées par des économies modérées dans différents domaines d'activité du gouvernement.

Le besoin en capital correspondant est largement couvert par les liquidités existantes et les créances enregistrées sur le marché monétaire, ce qui représente une évolution vers un financement à court terme à des conditions particulièrement favorables.

Il est peu probable que l'assurance chômage atteigne son plafond d'endettement en 2021. Néanmoins, les répercussions du COVID-19 sur le marché du travail continueront à exercer une pression financière importante sur le fonds d'assurance chômage dans les années à venir.

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