Le secteur de la parahôtellerie a perdu du terrain en 2024, le nombre de nuitées ayant reculé de 1,5% sur un an à 17,3 millions, indique jeudi l’Office fédéral de la statistique (OFS). La baisse est imputable aux visiteurs suisses.
Les hôtes indigènes ont généré 11,5 millions de nuitées, ce qui représente un recul de 3,9%. Les touristes étrangers ont fréquenté davantage les établissements et infrastructures parahôteliers, en témoigne une hausse de 3,7% à 5,8 millions, précise le communiqué.
Les logements de vacances demeurent en tête du secteurs, générant à eux seul 40,8% des nuitées ou 7,1 millions. Ce chiffre est cependant en repli de 2,2%. La demande indigène pour ce type d’offre s’est tassée de 6,9% à 4,2 millions, contre une poussée de 5,5% à 2,9 millions de nuitées émanant de touristes étrangers. Dans cette catégorie, les hôtes en provenance d’Europe couvrent 79% de la demande.
La durée moyenne d’un séjour s’est fixée à 6,0 nuits. Selon les statisticiens fédéraux, la région lémanique a enregistré la plus forte affluence, à 2,6 millions de nuitées.
La stabilité a prévalu pour les hébergements collectifs, dont le nombre de nuitées s’est maintenu à 5,4 millions, dont 4,4 millions pour les visiteurs suisses (-0,3%) et 1,0 million (+0,7%) pour les étrangers, dont les trois-quarts provenaient d’Europe. La durée moyenne du séjour s’avère plus courte, de 2,5 jours. La Suisse orientale a tiré son épingle du jeu pour ces établissements, à 1,5 millions de nuitées.
Les campings ont, pour leur part, attiré moins de visiteurs. Le recul atteint 2,0% à 4,8 millions de nuitées. La forte demande étrangère (+2,7% à 1,9 millions) - presque exclusivement européenne - n’a pas permis de pallier la baisse des visiteurs indigènes (-4,8% à 2,9 millions). Ces sites affichent un séjour d’une durée moyenne de 2,9 nuits. Les région Mittelland (1,2 million) et lémanique (1,0 million) figurent dans le haut du tableau.
L’OFS fournit également les chiffres globaux de l’hébergement touristique pour 2024, soit l’addition des chiffres de l’hôtellerie et de la parahôtellerie. L’évolution s’est avérée positive. Le nombre de nuitées a ainsi grappillé 1,4% à 60,1 millions, malgré un recul de la clientèle helvétique (-1,4% à 32,4 millions) et grâce à un rebond de la demande étrangère (+4,8% à 27,8 millions).