Suisse: plus d’un tiers des actifs inscrits au chômage partiel

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Des demandes de chômages partiel ont été déposées pour 1,85 million d’employés, soit 36% des actifs en Suisse, indique le Seco.

Des demandes de chômage partiel ont été déposées pour plus d’un actif sur trois en Suisse, a indiqué vendredi Boris Zürcher, chef de la division travail du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco). Pour l’instant, les assurances chômages disposent de fonds suffisants.

Des demandes de chômages partiel ont été déposées pour 1,85 million d’employés, soit 36% des actifs en Suisse, a précisé M. Zürcher devant la presse. Cela ne signifie pas que toutes ces demandes seront acceptées, pour l’instant 917’000 ont été acceptées.

Le chômage a lui augmenté de 1200 à 1500 personnes par jour et atteint désormais 153’000 demandeurs d’emploi, contre 118’000 au 15 mars, avant le début des mesures de lutte contre le coronavirus. Cette augmentation sur un mois est considérable, mais la courbe tend désormais à s’aplatir, a souligné M. Zürcher. Le Seco prévoit environ 155’000 chômeurs à la fin avril, ce qui correspond à un taux de 3,4 %.

Le fond de l’assurance chômage s’élève actuellement à 6,099 milliards. Il disposait de 1,755 milliard au 31 décembre, auquel ont été ajoutés 6 milliards le 25 mars. Des moyens supplémentaires ne sont pour l’instant pas nécessaires, a précisé Boris Zürcher.

Depuis le début de l’année, 525 millions ont été versés pour le chômage partiel, dont seulement 5 millions pour les mois en janvier et février. Depuis, ces versements ont considérablement augmenté.

Plans de protection

En préparation du déconfinement, le Seco a mis à disposition plusieurs plans de protection qui peuvent être téléchargés en ligne. Ces plans présentent les standards et les principes minimaux à respecter pour que les entreprises et commerces puissent rouvrir.

La réouverture de l’économie se fera avant tout sur des considérations épidémiologiques, a cependant précisé M. Zürcher. Les règles du droit du travail s’appliquent et les employeurs «doivent veiller à la santé de leurs employés».

Les entreprises disposent néanmoins d’une marge de manoeuvre dans l’application de ces plans de protection. Elles devront soumettre leur concept à l’inspection du travail cantonal qui doit donner son accord pour la réouverture.

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