Orell Füssli progresse tous azimuts en 2024 et relève le dividende

AWP

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Le chiffre d’affaires s’est inscrit à 252,5 millions de francs, ce qui représente une progression de 8,7% sur un an.

L’éditeur, exploitant de librairies et imprimeur Orell Füssli a généré de la croissance dans toutes ses activités en 2024, améliorant ainsi sa rentabilité. Les actionnaires vont tirer profit de cet exercice fructueux par le biais d’un dividende relevé.

Le chiffre d’affaires s’est inscrit à 252,5 millions de francs, ce qui représente une progression de 8,7% sur un an, indique vendredi le groupe zurichois, qui affirme que la croissance a dépassé ses propres attentes.

Principale source de revenus, les revenus tirés de la vente de livres (Orell Füssli Thalia) se sont enrobés de 5,8% à 124,3 millions après, notamment, le lancement de six nouvelles librairies en Suisse alémanique. L’impression sécurisée a vu ses recettes s’envoler de 11,9% à 86,4 millions grâce à une forte demande de nouveaux clients. Les deux autres activités sont également à la hausse.

Orell Füssli a dégagé un résultat avant intérêts et impôts (Ebit) de 22,6 millions de francs, en progression d’un quart. La marge Ebit a gonflé de 1,1 point de pourcentage à 8,9%. Le bénéfice net a bondi d’un cinquième à 17,5 millions.

Le conseil d’administration propose à l’assemblée générale du 13 mai le versement d’un dividende relevé de 50 centimes à 4,40 francs. Cette rémunération correspond à l’objectif de distribuer 60 à 80% du bénéfice net aux actionnaires, précise le communiqué.

Objectif de marge opérationnelle atteint

Pour 2025, la direction se dit optimiste, tablant sur une nouvelle croissance du chiffre d’affaires dans la fourchette visée de 4-6%, tout comme une amélioration de l’Ebit. L’objectif de 300 millions de francs de recettes à horizon 2028 est reconduit, tandis que celui de marge Ebit supérieure à 8% est déjà atteint.

Les chiffres d’Orell Füssli ont largement dépassé les attentes, affirme la Banque cantonale de Zurich. Après un premier semestre en demi-teinte, le groupe a réussi à nettement accélérer la cadence de la croissance en seconde partie d’année. Pour l’analyste Daniel Bürki, qui confirme la recommandation «pondérer au marché», estime que la feuille de route de la direction est vraisemblablement trop prudente.

Avec un rapport cours-bénéfice de 12x et un ratio valeur d’entreprise-Ebitda ajusté de 5x sur 12 mois, l’action reste modérément valorisée en raison d’activités compliquées comme l’impression de billets de banque et la librairie, qu’Orell Füssli gère cependant bien, écrit M. Bürki.

Après avoir entamé la séance de vendredi en forte hausse en atteignant un plafond à 86,80 francs, le titre a quelque peu cédé du terrain. A 9h53, l’action Orell Füssli prenait toutefois encore 1,9% à 85,40 francs.

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