L’éditeur, libraire et imprimeur Orell Füssli a progressé dans toutes ses activités en 2023, générant davantage de recettes et améliorant nettement sa rentabilité. Les actionnaires se verront proposer un dividende en augmentation.

Le chiffre d’affaires annuel s’est étoffé de 6,9% à 232,3 millions de francs, indique vendredi le groupe zurichois, qui a généré de la croissance dans toutes ses divisions.

Le secteur impression sécurisée, qui se concentre sur les billets de banque, a vu ses recettes gonfler de 9,7% à 77,2 millions de francs. Les librairies ont permis à Orell Füssli d’engranger 117,5 millions, en hausse de 4,7%. Dans son communiqué, la société revendique également une progression des recettes pour l’édition ainsi que pour l’unité Documents et systèmes d’identification, sans la chiffrer.

A l’échelle du groupe, le résultat opérationnel avant intérêts, impôts, dépréciations et amortissements (Ebitda) a bondi de 15,5% à 29,8 millions de francs, alors que l’excédent d’exploitation (Ebit) a atteint 18,1 millions, soit +21,5%. La marge Ebit a été améliorée de 0,9 point de pourcentage à 7,8%.

Le bénéfice net s’est envolé de près d’un quart à 14,6 millions. Le conseil d’administration propose le versement d’un dividende relevé de 50 centimes à 3,90 francs par action. L’assemblée générale du 7 mai tranchera.

La tendance à la croissance devrait se poursuivre en 2024, à en croire la direction. Les investissements consentis dans les activités numériques, la hausse des coûts de personnel, d’énergie et de location vont cependant affecter la rentabilité d’Orell Füssli, qui s’attend à dégager une marge Ebit légèrement en recul pour l’exercice en cours. Le deuxième semestre s’annonce meilleur que le premier, en raison de la saisonnalité de l’activité librairie et l’état du carnet de commande pour l’impression sécurisée, précise le communiqué.