Obseva a accéléré sa combustion de liquidités en début d’année

AWP

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Le laboratoire genevois d’Ernest Loumaye a comptabilisé sur le premier trimestre 2019 une perte nette creusée de 5,9 millions sur un an à 25,7 millions de dollars.

Le laboratoire plan-les-ouatien Obseva, spécialisé dans la santé et la fertilité féminines, a comptabilisé sur le premier trimestre 2019 une perte nette creusée de 5,9 millions sur un an à 25,7 millions de dollars, sous l’effet notamment d’une combustion accélérée de liquidités à des fins de recherche. Deux nouvelles études de phase III seront notamment lancées d’ici la fin de l’année contre l’endométriose.

Fin mars, la société disposait encore de 117,3 millions de dollars de trésorerie, contre 138,6 millions trois mois plus tôt.

Les dépenses de recherche et développement se sont alourdies de près d’un quart à 20,1 millions de dollars, tandis que les frais généraux et administratifs ont enflé de plus de 44% à 5,3 millions, détaille le rapport intermédiaire publié jeudi.

Le recrutement de patientes s’est poursuivi notamment pour les études de phase III «Implant 4» sur le Nolasiban, destiné à faciliter les fécondations in vitro ainsi que «Primrose 1» sur le Linzagolix dans l’indication contre le fibrome utérin. De premiers résultats pour Implant 4 devraient être publiés d’ici la fin de l’année, qui pourraient déboucher sur le dépôt d’un dossier d’autorisation pour une commercialisation sur le Vieux continent.

Obseva annonce parallèlement le lancement de deux nouvelles études cliniques avancées, baptisées «Edelweiss» respectivement «2» et «3», sur le Linzagolix contre les douleurs liées à l’endométriose. Ces deux volets de recherche doivent servir de base au dépôt d’une demande d’homologation aux Etats-Unis comme en Europe, précise la société plan-les-ouatienne dans un communiqué.

Les études pivots suivront sur six mois l’efficacité et l’innocuité du médicament chez des femmes souffrant de douleurs sévères, en comparaison avec un placebo. Le programme prévoit pour les patientes éligibles une prolongation de six mois du traitement avec le Linzagolix, suivie d’une autre période de six mois d’observation.

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