Les loyers baissent à nouveau en mai

AWP

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Le prix des locations a baissé de 1,5% par rapport à avril, revenant ainsi au niveau qui prévalait en début d’année. L’évolution a été en marquée par l’arc lémanique (-1,4%) et le bassin zurichois (-0,3%).

Le niveau des loyers en Suisse a reculé en mai pour la première fois depuis cinq mois. Le prix des locations a baissé de 1,5% par rapport à avril, revenant ainsi au niveau qui prévalait en début d’année. L’évolution est identique sur un an, quoique moins prononcée, avec une baisse de 0,7%.

L’évolution des loyers en mai a été en particulier marquée par la situation dans l’arc lémanique (-1,4%) et dans le bassin zurichois (-0,3%), a indiqué lundi le portail immobilier Immoscout24 en publiant son indice Swiss Real Estate Offer, relevé conjointement avec l’entreprise de conseil immobilier Cifi.

Les prix affichés dans ces deux régions restent toutefois largement au-dessus de la moyenne nationale, qui atteint environ 259,50 francs, souligne Immoscout24. Le loyer annuel moyen par mètre carré de surface habitable nette s’affiche ainsi à environ 318 francs dans le canton de Zurich et 298 francs dans la région lémanique.

Ailleurs, de légères diminutions sont aussi constatées en Suisse du Nord-Ouest (-0,8%), au Tessin (-0,4%) et en Suisse centrale (-0,3%). La Suisse orientale et l’espace Mitteland (FR, NE, JU, BE, SO) font en revanche état de loyers en progression de respectivement 0,6% et 0,2%, note Immoscout24.

Hausse voire maintien des prix

A l’achat, les prix immobiliers ont aussi baissé de 0,5% en mai sur un mois pour les appartements en copropriété, alors que ceux des maisons individuelles ont connu un coup d’arrêt et sont restés stables. Sur un an, l’évolution atteint respectivement -1,5% et -2,9%. «Il faut encore s’attendre à de légères hausses des prix de l’immobilier ou, du moins, à un maintien du niveau actuel», selon Martin Waeber, directeur d’Immoscout24, cité dans le communiqué.

Plus largement, l’évolution du marché immobilier helvétique dépendra de l’évolution économique et politique de l’Union européenne. M. Waeber met en avant l’incertitude persistante concernant le cap politique de l’Italie, qui fait subir une certaine pression à l’euro au moment où le franc s’est à nouveau apprécié face à la monnaie unique après une longue période de détente.

La Banque nationale suisse (BNS) «ne devrait rencontrer aucune occasion d’augmenter ses taux jusqu’à nouvel ordre car une telle manoeuvre accroîtrait encore plus l’attractivité du franc», estime Martin Waeber.

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