Le taux de chômage a poursuivi sa décrue en mai

AWP

1 minute de lecture

L’ensemble des demandeurs d’emploi se chiffre à 237’367 personnes, soit 8860 de moins que le mois précédent et 4385 (+1,9%) de plus qu’au même mois de l’année précédente.

Le taux de chômage en Suisse a connu sa quatrième baisse d’affilée en mai, à 3,1%. A la fin du mois dernier, le nombre de personnes inscrites au chômage auprès des offices régionaux de placement (ORP) a été ramené à moins de 143’000, soit 8313 de moins en glissement mensuel.

L’ensemble des demandeurs d’emploi se chiffre à 237’367 personnes, soit 8860 de moins que le mois précédent et 4385 (+1,9%) de plus qu’au même mois de l’année précédente, précise le Secrétariat d’État à l’économie (Seco) lundi dans son pointage périodique.

En janvier, le baromètre du marché du travail helvétique avait grimpé à 3,7%, son plus haut niveau des dix dernières années. Après l’éclatement de la pandémie de coronavirus et le premier confinement, il s’était établi à 3,4%, alors qu’il était de 2,1% à l’été 2019.

En données corrigées des variations saisonnières (CVS), le taux de chômage s’est résorbé de 20 points de base (pb) à 3,0% en mai. Si le taux absolu est exactement conforme aux projections des économistes interrogés par AWP, l’indicateur CWS s’inscrit dans le bas de la fourchette de 3,0% à 3,2% anticipée.

Même si la décrue a été plus importante en Suisse romande et au Tessin (-30 pb) qu’en Suisse alémanique (-20 pb), le taux de chômage dans les cantons latins (3,9%) reste nettement plus élevé que la moyenne nationale. Les travailleurs sans emploi sont par ailleurs toujours surreprésentés dans la population étrangère (5,5%) par rapport aux ressortissants indigènes (2,2%).

La réduction du nombre de chômeurs sur un mois a été plus marquée chez les jeunes (15 à 24 ans, -9,6%) que chez les seniors (50-64 ans, -3,2%), alors que sur un an, l’évolution illustre le fossé générationnel: -28,2% pour les premiers, +5,1% pour les seconds.

Les mesures de chômage partiel pour le mois de mars ont touché 340’953 personnes, soit 17,5% de moins qu’en février, tandis que le nombre d’entreprises ayant eu recours à ce dispositif s’est contracté de 13,6% à 44’593. Les heures perdues ont été ramenées à 27,1 millions d’heures (-10,3%).

A lire aussi...