Le salon des sous-traitants horlogers débute sous un ciel plus dégagé

AWP

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La 19e édition de cette manifestation qui se tiendra du 14 au 17 septembre 2021 débute dans un contexte de relance, le secteur ayant été secoué l’année passée par la crise sanitaire.

Le salon des sous-traitants horlogers EPHJ a ouvert mardi ses portes avec la participation de 530 exposants à Palexpo. La 19e édition de cette manifestation qui se tiendra du 14 au 17 septembre 2021 débute dans un contexte de relance, le secteur ayant été secoué l’année passée par la crise sanitaire.

«Absent de la scène des salons professionnels pour la raison de la pandémie depuis juin 2019, EPHJ est le premier événement de cette ampleur à ouvrir ses portes en Suisse depuis le début de la crise sanitaire», font remarquer les organisateurs dans un communiqué publié mardi.

Outre des maisons d’horlogerie, les sociétés participantes sont aussi parfois des fournisseurs des secteurs de la joaillerie, du médical et de la microtechnique. «Ce qui confirme la tendance actuelle d’une diversification médicale pour les fournisseurs de tradition horlogère et microtechnique grâce à leurs compétences de haute précision», explique l’EPHJ.

Sur les 530 exposants présents, 25% viennent de l’étranger, dont 15% de France, 4% de l’Allemagne et près de 3% de l’Italie. «Au total 13 pays sont représentés», souligne le salon.

Au niveau national, ce sont les cantons de Neuchâtel, du Jura, de Berne, Genève, Vaud et Zurich qui sont les plus représentés.

Relance du secteur

«Nous voulions que EPHJ soit un marqueur fort de la relance économique en sortie de crise. (...) Nous savions que nous n’aurions pas eu une édition comme les précédentes qui ont rassemblé plus de 800 exposants et 20’000 visiteurs mais le niveau de participation à cette 19e édition répond à tous nos espoirs», souligne Alexandre Catton, directeur du Salon EPHJ.

Nombre de participants à l’EPHJ ont vu leurs recettes s’effondrer en 2020, l’industrie horlogère suisse, leur principale débouché, ayant été très affectée par la pandémie de coronavirus. Certaines entreprises ont dû se résoudre à se séparer d’une partie de leurs collaborateurs ou à déclarer faillite.

Les exportations horlogères helvétiques, un indicateur-clé, ont chuté de plus de 20% à 16,98 milliards de francs en 2020. Cependant les fabricants de garde-temps retrouvent peu à peu des couleurs depuis le début de l’année, grâce à un regain de demande dans des pays comme la Chine et les Etats-Unis.

De janvier à juillet, la valeur des envois à l’étranger de l’industrie des montres a été quasiment stable (+0,8%) par rapport à la même période en 2019, et elle a rebondi de 49,6% sur un an à 12,7 milliards de francs. Les volumes exportés continuent cependant de se replier, notamment au niveau des montres d’entrée et de milieu de gamme, ce qui pénalise par ricochet les sous-traitants.

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