Le salon de l’auto sauvé par le Golfe

AWP

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Le patron du Geneva International Motor Show (GIMS), Sandro Mesquita a admis la signature d’un «grand projet» avec une institution du Golfe, mais son identité reste encore secrète.

Le patron du Geneva International Motor Show (GIMS), Sandro Mesquita, a confirmé dans un entretien accordé à 24 heures dimanche la signature d’un partenariat commercial fin mars avec une institution du Golfe. Ce projet devrait permettre au salon de survivre, même si les marques automobiles sont à reconquérir après des mois de crise.

Sandro Mesquita a admis la signature d’un «grand projet» avec une institution du Golfe, mais son identité reste encore secrète. «L’annonce est soumise à un processus de validation et son nom ne sera pas confirmé avant quelques semaines», explique le dirigeant.

A la question posé par 24 heures sur le fait qu’il s’agisse d’une institution parapublique, celui-ci a admis que «cela dessine assez bien le contour de ce partenariat», sans autres détails.

Sandro Mesquita précise en outre que ce nouveau partenaire inconnu ne deviendra pas propriétaire du salon. La fondation recevra les fonds qui lui permettront de redémarrer en échange d’une collaboration «sur un projet sur dix ans et dont les retombées doivent permettre à notre partenaire de rentabiliser son investissement», indique-il.

La fondation, qui avait besoin de 17 millions de francs, devrait désormais être en mesure de préparer l’édition 2022. Mais rien n’est encore confirmé. «Après deux ans d’interruption, toutes les marques sont à reconquérir et c’est d’autant plus difficile dans des multinationales où le redéploiement de budgets supprimés prend du temps», concède M. Mesquita.

Sans parler de la situation pandémique dont l’évolution ne s’est toujours pas stabilisée du fait de l’irruption des variants et de la lenteur de la campagne vaccinale en Europe.

«Je vais être franc: nous n’avons encore aucune inscription ferme. Nous ferons le bilan mi-juillet. Ces quinze derniers jours, plusieurs grandes marques ont réagi positivement et avec bienveillance à nos prises de contact. Mais rien n’a été acté», poursuit le patron du salon.

Le bras de fer juridique avec Palexpo est réglé et l’organisation d’un salon à l’étranger pourrait-être sur la table, même si cela reste «à préciser».

Tout dépend maintenant des constructeurs automobiles, qui avaient subi un trou financier conséquent du fait de l’annulation du salon l’année dernière. «Il n’y a en réalité qu’une seule façon pour l’industrie de soutenir le salon: en y participant», affirme M. Mesquita.

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