Le dollar stable après les propos conciliants de Trump sur Pékin et la Fed

AWP/AFP

1 minute de lecture

Vers 11h10, le billet vert lâche à peine 0,02% à l’euro, à 1,1425 dollar, et avance de 0,05% par rapport à la livre, à 1,3325 dollar.

Le dollar interrompt sa baisse mercredi après que Donald Trump a indiqué mardi ne pas avoir l’intention de limoger le patron de la Réserve fédérale (Fed), et a évoqué une baisse «substantielle» des droits de douane avec la Chine.

En marge d’une cérémonie à la Maison Blanche, le président américain a reconnu devant la presse que les surtaxes de 145%, qu’il a lui-même imposées à Pékin, étaient «très élevées» et qu’elles allaient «baisser de façon substantielle».

Pékin a répondu mercredi que les portes étaient «grandes ouvertes» pour des discussions avec Washington.

Après avoir atteint lundi un plus bas depuis novembre 2021, le billet vert s’était raffermi mardi face aux principales devises dans le sillage d’autres actifs.

Il se stabilisait mercredi après l’apparente détente des relations des deux puissances, engagées dans un bras de fer commercial qui fait toutefois toujours craindre pour leurs économies respectives.

Vers 09H10 GMT (11H10 à Paris), le billet vert lâchait à peine 0,02% à l’euro, à 1,1425 dollar, et avançait de 0,05% par rapport à la livre, à 1,3325 dollar.

Lors d’un échange à huis clos organisé par la banque JP Morgan Chase à Washington, le secrétaire au Trésor Scott Bessent a estimé que la situation actuelle n’était pas tenable pour la Chine et les Etats-Unis, a rapporté à l’AFP une source présente dans la salle.

Ces propos «laissant entrevoir une désescalade à court terme» ont déclenché «un rebond rapide» du dollar mardi et mercredi en début de séance, constate Stephen Innes, de SPI AM.

Donald Trump a également assuré mardi qu’il ne comptait pas renvoyer le président de la banque centrale américaine, Jerome Powell. Lundi encore, le républicain s’en était pourtant pris à lui verbalement, lui enjoignant de baisser les taux d’intérêts de la Fed.

«Le président Trump semble faire marche arrière, conscient peut-être des dommages potentiels, et ses conseillers suggèrent peut-être de rééquilibrer sa communication», spécule Derek Halpenny, de MUFG -un retournement qui a «enrayé la chute du dollar».

Est également «mis à mal le trio de valeurs refuges (euro, franc suisse, yen) qui avait profité du +chaos autour de la Fed+, tandis que le dollar encaissait les coups», ajoute M. Innes.

L’or refluait aussi mercredi de 1,52%, à 3329,10 dollars l’once, après avoir franchi mardi les 3500 dollars pour la première fois de son histoire.

Par ailleurs, l’activité économique du secteur privé dans la zone euro a affiché une croissance quasi-nulle en avril, selon l’indice PMI Flash publié mercredi par S&P Global.

A lire aussi...