La croissance économique helvétique a progressé sur les trois derniers mois de 2024, grâce notamment aux secteurs de l’industrie et des services. La consommation et les investissements ont aussi participé à l’élan du côté des dépenses.
D’octobre à fin décembre, le produit intérieur brut (PIB) suisse corrigé des variations saisonnières et des événements sportifs a progressé de 0,5%, après 0,2% le trimestre précédent, selon un communiqué du Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco) paru jeudi.
Mi-février, les économistes sondés par l’agence AWP avaient anticipé une croissance entre 0,1 et 0,4%.
Principal soutien, le secteur industriel a enregistré une croissance de 2,7% avec une forte contribution de l’industrie chimique et pharmaceutique notamment sur les exportations (+4,2%). La branche de l’énergie a poursuivi son évolution dans la foulée du trimestre précédent avec +2,6%. Parmi les moins bonnes performances, le commerce s’est stabilisé à 0,1%, tout comme la construction.
Dans les services, c’est l’hôtellerie-restauration (+3,5%) qui a porté l’évolution avec une nette hausse des nuitées. Le commerce de détail (+1,0%) ainsi que la branche du transport et de la communication (+0,9%) ont aussi positivement influencé le secteur. En revanche, les services aux entreprises et les services financiers sont restés atones à 0%.
La demande intérieure a connu une évolution solide, souligne le Seco. La croissance de la consommation privée a avancé de 0,5%, portée par la santé, les loisirs et la culture. La consommation de l’État a fait de même (+0,5%) en dépassant de peu la moyenne historique. Aussi, après deux trimestres négatifs, les investissements en biens d’équipement sont repartis à la hausse (+1,0 %).
Selon les résultats provisoires publiés précédemment, le PIB corrigé des variations saisonnières et des événements sportifs a augmenté de 0,9% en 2024, contre 1,2% en 2023. Non corrigé, il s’est établit à 1,3% en 2024, contre 0,7% en 2023.