La rédaction de la TdG s’inquiète pour la pérennité du journal

AWP

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La Tribune de Genève ne figure pas parmi les quatre marques retenues par Tamedia comme pilier de son essor numérique.

La rédaction de la Tribune de Genève (TdG) est très inquiète pour l’avenir du journal genevois, après l’annonce par Tamedia d’une importante restructuration qui conduira à la suppression d’environ 300 emplois. Dans le pire des cas, estime-t-elle dans un communiqué publié mardi, le journal pourrait carrément disparaître du paysage médiatique.

La Tribune de Genève ne figure pas, en effet, parmi les quatre marques retenues par Tamedia comme pilier de son essor numérique. En Suisse romande, seul le titre 24 Heures en fait partie. Pour la rédaction du journal genevois, le message envoyé par l’éditeur est clair: «Tamedia veut tuer la Tribune de Genève».

Au mieux, relève le communiqué de la rédaction, «la présence d’un onglet Genève perdurera sur le site de 24 Heures. Au pire, cela aboutira à la disparition pure et simple du principal journal local fort d’une histoire plus que centenaire». La restructuration annoncée menace «la garantie d’une information locale exhaustive».

«Entre les licenciements des dernières années, ceux à venir et l’absence d’annonce de tout investissement, la Tribune de Genève ne pourra que se muer en média alibi», souligne encore la rédaction du quotidien. «Cette logique ne peut mener qu’à la fermeture du titre, à plus ou moins brève échéance».

Pourtant, la Tribune de Genève enregistre un nombre d’abonnés numériques en constante progression et un lectorat «papier» qui se maintient, note encore la rédaction. Cette dernière se demande si Tamedia, au lieu «de laisser péricliter le titre, ne devrait pas envisager de le céder.

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