Glencore prend du retard dans l’extraction de charbon et de nickel

AWP

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La production de cuivre et de zinc en revanche a suivi la feuille de route.

Le béhémoth zougois des matières premières Glencore reconnaît vendredi avoir pris du retard sur ses objectifs annuels d’extraction de charbon et de nickel à mi-parcours. La production de cuivre et de zinc en revanche a suivi la feuille de route et les activités de négoce se portent à merveille, selon l’entreprise.

L’extraction de charbon dans son ensemble s’est étiolée de 16% sur un an à 48,7 mégatonnes, sous l’effet notamment de travaux de maintenance sur le site de Prodeco en Colombie, d’une érosion de la demande pour la production australienne et de limitations des capacités ferroviaires d’exportation en Afrique du Sud, énumère le compte-rendu d’activité à mi-parcours.

La production de nickel, en recul de 14% à 47’700 tonnes, reflète les travaux de maintenance dans la mine de Murrin en Australie, ainsi que de perturbations à Koniambo, en Nouvelle-Calédonie.

La multinationale rabote du coup ses prévisions d’extraction pour le charbon, le nickel et le zinc sur l’ensemble de l’exercice, invoquant une montée en puissance moindre qu’escompté de la nouvelle mine kazakhe de Zhairem, un entretien prolongé sur celle de Koniambo, ainsi que des limitations persistantes pour le charbon australien et sud-africain.

Le nouveau directeur général Gary Nagle précise néanmoins pour son premier exercice présentatoire l’objectif d’excédent d’exploitation pour les activités de négoce en 2021, «à l’extrémité supérieure» du couloir stratégique de 2,3 à 3,2 milliards de dollars, au lieu de «la moitié supérieure» évoquée trois mois plus tôt par son prédécesseur Ivan Glasenberg.

La multinationale de Baar a prévu de faire le point sur le volet financier de sa performance semestrielle jeudi prochain.

En milieu de matinée, la cotation principale de Glencore à Londres cédait 3,1% à 3,20 livres sterling, dans un FTSE-100 en retrait de 0,77%.

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