France: la BdF anticipe une croissance d’environ 2,3% au 3e trimestre

AWP

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La Banque de France estime que l’activité «se situerait en octobre presque à 100% de son niveau d’avant-crise».

La Banque de France prévoit une croissance de l’économie française d’environ 2,3% au troisième trimestre, confirmant le retour progressif de l’activité à son niveau d’avant-crise, même si l’industrie et le bâtiment souffrent toujours de difficultés d’approvisionnement.

La banque centrale française estime que l’activité «se situerait en octobre presque à 100% de son niveau d’avant-crise», selon son point de conjoncture publié lundi.

Les chefs d’entreprises anticipent notamment une amélioration de l’activité dans l’industrie et les services, et une stabilisation dans le secteur du bâtiment.

La Banque de France a ainsi confirmé sa prévision d’une croissance de 6,3% pour l’ensemble de 2021.

L’Insee table, elle, sur une croissance de 2,7% au troisième trimestre, puis de 0,5% au quatrième, et de 6,25% sur l’ensemble de l’année 2021. Le gouvernement, lui, vient de rehausser sa prévision à 6,25% également.

En septembre, l’activité globale a progressé, pour atteindre 99,5% de son niveau d’avant crise, mais elle est en légère baisse dans l’industrie, souligne la Banque de France.

L’industrie souffre en effet de plus en plus de difficultés d’approvisionnement, puisqu’en septembre 56% des entreprises de ce secteur disent avoir été pénalisées, contre 51% en août.

C’est vrai en particulier dans l’automobile, alors que de nombreux constructeurs ont dû réduire leur production faute de composants.

Le taux d’utilisation des capacités de production y est ainsi tombé à 56%, contre 69% en août, très en deçà de la moyenne de l’ensemble des sous-secteurs industriels, qui était de 77% en septembre, très proche de son niveau d’avant-crise (78%).

Dans les services, une embellie se dessine dans les activités de loisirs, de service à la personne et la restauration.

Le secteur du bâtiment résiste désormais mieux aux difficultés d’approvisionnement, soutenu par des carnets de commande bien garnis.

Ces difficultés d’approvisionnement s’accompagnent toujours d’une hausse des prix des matières premières et des produits finis. Mais «dans certains secteurs, les hausses de prix sont moins marquées que les mois précédents», souligne la Banque de France, citant l’automobile, la métallurgie, les produits en caoutchouc et le plastique.

D’ailleurs, les chefs d’entreprises anticipent une hausse un peu plus modérée en octobre.

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