Brexit: «un accord est possible», selon Ursula von der Leyen

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«Nos économies, des deux côtés de la Manche, sont sévèrement touchées par la pandémie et nous devons tout faire pour parvenir à un accord raisonnable», affirme la présidente de la Commission européenne.

Un accord entre l’Union européenne et le Royaume-Uni sur le Brexit reste «possible» malgré leurs positions très éloignées au début d’une semaine de négociations décisives, a déclaré lundi la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.

«Nous voulons un accord et je suis toujours convaincue qu’un accord est possible», a-t-elle affirmé à Lisbonne, à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre portugais Antonio Costa.

«Je lance un appel à la responsabilité (...) car nos économies, des deux côtés de la Manche, sont sévèrement touchées par la pandémie et nous devons tout faire pour parvenir à un accord raisonnable», a souligné Mme von der Leyen.

Les Britanniques ont réitéré lundi leur volonté de modifier les termes de l’accord de divorce avec l’UE, au risque de peser sur une semaine décisive de négociations avec les Européens à Bruxelles sur la future relation commerciale.

«La position du Royaume-Uni est très éloignée de ce que l’UE peut accepter», a déclaré le vice-président de la Commission européenne Maros Sefcovic, à l’issue d’une réunion avec le ministre d’Etat britannique Michael Gove dans la capitale belge.

«Nous avons tous deux été clairs sur le fait que nous étions encore à une certaine distance l’un de l’autre. Mais nous avons également tous deux été clairs sur le fait que nous voulions combler ce fossé», lui a répondu M. Gove, via la télévision britannique.

Au coeur de leurs échanges, le très controversé projet de loi en cours d’examen au Parlement britannique, qui remet en cause certains engagements pris par le Royaume-Uni dans l’accord encadrant son départ de l’UE le 31 janvier dernier.

Le texte revient sur certaines dispositions pour la province britannique d’Irlande du Nord, prévues afin d’éviter le retour d’une frontière avec la République d’Irlande, un garde-fou jugé essentiel au maintien de la paix sur l’île.

Furieux de ce revirement, qui enfreindrait de l’aveu même du gouvernement britannique le droit international, les Européens ont donné à Londres jusqu’à la fin du mois --c’est-à-dire mercredi-- pour retirer leur projet, sous peine d’un recours en justice.

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