Le chocolatier industriel Barry Callebaut a fait état mercredi d’un bénéfice net en baisse malgré des ventes en hausse et des volumes stables lors de son exercice décalé 2023/24, clos fin août. Les actionnaires se verront proposer un dividende identique à l’exercice précédent.  

Le chiffre d’affaires a progressé de 22,6% à 10,4 milliards de francs, ou de 28,1% en monnaies locales, selon un communiqué précisant qu’il a été «porté par l’accélération des prix des fèves de cacao». Les volumes sont restés stables sur un an à 2,28 millions de tonnes.

Le résultat d’exploitation (Ebit) a avancé de 6,8% ou 12,7% en monnaies locales à 704,4 millions. Cette augmentation reflète selon l’entreprise «la répercussion des coûts de financement plus élevés, des économies de coûts de mix et de BC Next Level initiales».

Au final, le bénéfice a reculé à 190,9 millions, soit 56,9% de moins ou 53,5% en monnaies locales. Il comprend des dépenses exceptionnelles du programme de restructuration BC Next Level, précise Barry Callebaut.

Le conseil d’administration propose ainsi un dividende inchangé à 29,00 francs par action.

Ces chiffres répondent aux attentes du consensus AWP dont les analystes tablaient sur un chiffre d’affaires à environ 10,11 milliards et à un dividende de 29,00 francs.  

Pour l’exercice 2024/25, la direction prévoit un volume stable «dans un marché difficile», avec une croissance légèrement positive pour Global Chocolate, et une croissance de plus de 10% de l’Ebit à taux de change constant. Elle confirme également ses objectifs à long terme.

Parallèlement, l’élection de Barbara Richmond et Aruna Jayanthi a été soumise au conseil d’administration. Antoine de Saint-Affrique, Tim E. Minges et Yen Yen Tan ne se présenteront pas à la réelection. L’assemblée générale est agendée au 4 décembre.