Wall Street sans direction claire avant l’inflation américaine

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Le Dow Jones a gagné 0,86%, l’indice Nasdaq a reculé de 0,38% et l’indice élargi S&P 500 a avancé de 0,16%.

La Bourse de New York a clôturé en ordre dispersé lundi, dans l’attente de données sur l’inflation américaine qui pourraient fournir une indication sur le calendrier de baisse des taux de la Banque centrale américaine (Fed).

Le Dow Jones a gagné 0,86%, l’indice Nasdaq a reculé de 0,38% et l’indice élargi S&P 500 a avancé de 0,16%.

La séance a consisté en une «reprise assez modeste» après les mouvements baissiers observés la semaine dernière, souligne auprès de l’AFP Christopher Low, de FHN Financial.

Vendredi, le recul des principaux indices causé par la publication de chiffres de créations d’emploi meilleurs qu’attendu aux Etats-Unis «a été spectaculaire» bien qu’un «bon rapport sur l’emploi n’implique pas nécessairement que la Réserve fédérale ne pourra rien faire cette année», explique M. Low.

Les investisseurs attendent désormais la publication des rapports des indices de prix à la production (PPI) mardi et à la consommation (CPI) mercredi, qui pourront donner une indication quant au cap privilégié par la Fed.

Le marché anticipe une inflation stable ou en hausse, «car les entreprises commencent à anticiper la possibilité de tarifs douaniers. Elles ont donc augmenté leurs commandes, ce qui exerce une certaine pression sur l’offre (...) et d’après les enquêtes, les prix ont augmenté», note Christopher Low.

Dans ce contexte, vers 21H45 GMT sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américain à dix ans s’établissait à 4,79%, contre 4,76% à la clôture vendredi.

Sur le marché d’actions, «les valeurs technologiques, en particulier les sept plus grosses, subissent toujours une certaine pression et ne se portent pas aussi bien que les valeurs industrielles», indique M. Low.

Le géant américain des semi-conducteurs Nvidia a reculé de 1,97%, après que le gouvernement de Joe Biden a présenté de nouvelles règles sur l’exportation des technologies d’intelligence artificielle (IA) pour empêcher ses adversaires d’avoir accès aux dernières innovations, une décision critiquée par la Chine et les industriels américains concernés.

Moderna plongeait (-16,80%) suite à la réduction lundi de ses prévisions de ventes pour l’année 2025.

«Moderna prévoit désormais un chiffre d’affaires de 1,5 à 2,5 milliards de dollars en 2025», a précisé le laboratoire de biotechnologies dans un communiqué, soit moins que les 2,9 milliards attendus par les analystes.

La maison de prêt-à-porter Abercrombie & Fitch subissait des prises de bénéfices malgré des prévisions meilleures qu’attendu. L’action de l’entreprise lâchait plus de 15%.

L’action du promoteur immobilier Howard Hughes a bondi de près de 10% après l’offre de rachat annoncée par le fonds d’investissement Pershing Square pour un prix de 85 dollars par action.

Le géant pharmaceutique Johnson & Johnson était recherché (+1,70%) après avoir annoncé un accord définitif avec Intra-Cellular Therapies (+34,07%), spécialisée dans les traitements contre les troubles neurologiques.

«Johnson & Johnson va acquérir toutes les actions en circulation d’Intra-Cellular Therapies, (...) pour une valeur totale d’environ 14,6 milliards de dollars», a annoncé le groupe dans un communiqué lundi.

La chaîne américaine de grands magasins Macy’s a chuté de 8,08% à New York, après avoir annoncé que son chiffre d’affaires du quatrième trimestre serait dans le bas de la fourchette de son objectif, situé entre 7,8 et 8 milliards de dollars, voire «légèrement inférieur».

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