Wall Street en ordre dispersé, Facebook s'effondre

AWP

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Le Nasdaq a perdu 1,01% à 7.852,18 points. Le Dow Jones Industrial Average a pris 0,44% à 25.527,07 points. Le S&P 500 a lâché 0,30% à 2.837,44 points.

Wall Street a terminé en ordre dispersé jeudi, affaiblie par l'effondrement du cours de Facebook (-19%) après la publication de ses résultats trimestriels, fragilisant le secteur technologique.

Selon les résultats définitifs à la clôture, l'indice vedette de la place new-yorkaise, le Dow Jones Industrial Average, a pris 0,44% à 25.527,07 points.

Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a perdu 1,01% à 7.852,18 points.

L'indice élargi S&P 500 a lâché 0,30% à 2.837,44 points.

Wall Street a subi la déroute de l'action Facebook qui a abandonné 19%, la plus forte chute sur une seule séance depuis l'introduction en Bourse du réseau social en 2012.

Au total 119 milliards de dollars de capitalisation boursière sont ainsi partis en fumée en une seule séance.

Rattrapé par les polémiques de ces derniers mois, le groupe de Mark Zuckerberg a déçu au deuxième trimestre, en nombre d'utilisateurs comme en chiffre d'affaires.

«C'est la loi des gros chiffres. Il y a bien un moment où ces groupes parviennent à un niveau tel qu'ils ne peuvent plus croître au même rythme. Facebook, tout comme Netflix la semaine dernière, vient de le subir», a affirmé Adam Sarhan de 50 Park Investment.

L'inquiétude des marchés sur le nombre d'utilisateurs de certains services technologiques s'installe, a par ailleurs affirmé Nate Thooft de Manulife AM, citant également le cas de Netflix qui a chuté en Bourse la semaine dernière après avoir déçu sur le nombre d'abonnés.

L'apaisement de la guerre commerciale entre l'Europe et les Etats-Unis après un accord entre le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président américain Donald Trump continuait de son côté à susciter l'optimisme des investisseurs.

Toutefois, «il faudra davantage qu'un communiqué positif pour considérer que la guerre est finie», a affirmé M. Thooft, estimant que les effets des dossiers commerciaux vont peser sur les marchés «au moins sur les six prochains mois».

Le marché obligataire se détendait: le rendement sur la dette américaine à dix ans baissait à 2,950%, contre 2,975% mercredi à la clôture, et celui à 30 ans à 3,074%, contre 3,103% en fin de séance précédente.

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