Tokyo guère emballée par la Fed et la BoJ

AWP

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L’indice vedette Nikkei a reculé de 0,67% à 23.319,37 points, et l’indice élargi Topix de 0,36% à 1.638,40 points.

La Bourse de Tokyo a clôturé en baisse jeudi, peu rassurée par la Réserve fédérale américaine (Fed) ni enthousiasmée par la Banque du Japon, qui a sans surprise maintenu le statu quo sur sa politique monétaire déjà ultra-accommodante.

L’indice vedette Nikkei a reculé de 0,67% à 23.319,37 points, et l’indice élargi Topix de 0,36% à 1.638,40 points.

La Fed a livré mercredi un message contrasté: si elle a de nouveau laissé présager des taux ultra-bas pour longtemps et s’est montrée un peu moins pessimiste pour l’économie américaine cette année, elle a aussi prévenu que le rythme de la reprise demeurait «hautement incertain» et abaissé ses prévisions de croissance pour 2021 et 2022.

Sans surprise, la Banque du Japon (BoJ) a maintenu jeudi sa politique monétaire ultra-accommodante inchangée. Elle a relevé que l’économie japonaise commençait à rebondir tout en restant dans une «situation difficile» en raison de la pandémie, et que le rythme de sa reprise devrait rester «modéré».

La Bourse de Tokyo a aussi souffert de l’appréciation du yen face au dollar, un mouvement négatif pour les valeurs japonaises exportatrices.

Du côté des valeurs

DU NOUVEAU CHEZ SONY, MOINS CHEZ NINTENDO

Sony (-0,95% à 8.132 yens) a annoncé mercredi que sa nouvelle console PlayStation 5 sortira le 12 novembre en Amérique du Nord et au Japon notamment, et une semaine plus tard en Europe, avec un prix de 500 dollars pour le modèle premium. La PS5 sera lancée quasiment au même moment que la console XBox Series X de Microsoft.

De son côté, Nintendo (-1,42% à 58.980 yens) a déclaré mercredi avoir l’intention de faire durer le succès actuel de sa console Switch, notamment en lançant une série de nouveaux jeux en 2021 et au-delà.

BRIDGESTONE FERME UNE USINE EN FRANCE

L’action a cédé 1,01% à 3.403 yens. Le géant japonais du pneu a annoncé la veille la fermeture l’an prochain de son usine de Béthune, dans le nord de la France, qui compte près de 900 salariés. Le gouvernement français a dénoncé une «trahison» et exige du groupe qu’il étudie «en détail» des scénarios alternatifs.

Du côté des devises et du pétrole

Le yen, qui s’est nettement apprécié mercredi face au dollar, continuait à grimper jeudi. Après 07H00 GMT un dollar valait 104,76 yens contre 104,95 yens la veille à 21H00 GMT.

La monnaie japonaise se renforçait aussi face à l’euro, qui s’échangeait pour 123,35 yens contre 124,01 yens mercredi.

La devise européenne continuait aussi de fléchir face au billet vert, à raison d’un euro pour 1,1774 dollar contre 1,1816 dollar la veille à 21H00 GMT.

Les cours du pétrole refluaient, après avoir progressé mercredi, soutenus par une baisse surprise des stocks de brut aux Etats-Unis et les perturbations de l’offre dans le Golfe du Mexique à cause de l’ouragan Sally.

Vers 07H00 GMT le prix du baril de brut américain WTI perdait 1,67% à 39,49 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord cédait 1,49% à 41,59 dollars.

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