La Bourse de Tokyo a terminé mardi en net repli, victime de prises de bénéfices après trois séances de progression, et tandis que les contrats à terme pour la Bourse de New York étaient dans le rouge.

L’indice vedette Nikkei a lâché 1,3% à 29’696,63 points, et l’indice élargi Topix a cédé 1,47% à 1’954,34 points.

«A court terme, le marché d’actions japonais est un peu en surchauffe», a commenté Mamoru Shimode, chef stratégiste chez Resona Asset Management cité par l’agence Bloomberg.

Les contrats à terme américains étaient dans le rouge mardi pour les indices Dow Jones et S&P 500, augurant une ouverture en baisse à Wall Street.

Et les investisseurs japonais ont aussi été échaudés par un renforcement du yen face au dollar lundi, un mouvement de change défavorable pour les groupes nippons exportateurs.

Au lendemain d’un long week-end férié en Chine continentale, les marchés chinois ont mieux résisté: l’indice composite de Shanghai a stagné (-0,04%) et celui de Shenzhen a grappillé 0,18%. La Bourse de Hong Kong est quant à elle restée fermée mardi pour observer un jour férié localement.

SOFTBANK GROUP: le titre SoftBank Group a perdu 1,12% à 9.881 yens. Le géant japonais des investissements dans les nouvelles technologies a annoncé dans la nuit de lundi à mardi l’acquisition de 40% de la firme norvégienne de robotique pour entrepôts AutoStore pour 2,8 milliards de dollars (2,15 milliards d’euros).

FAST RETAILING, le groupe de prêt-à-porter qui exploite la marque Uniqlo, a lâché 1,5% à 91.210 yens, dans la foulée des mauvais chiffres de la consommation des ménages au Japon en février, publiés mardi avant l’ouverture de la Bourse de Tokyo (-6,6% sur un an) et plombés comme le mois précédent par les restrictions face au Covid-19.

Le dollar s’échangeait pour 110,34 yens après 07H10 GMT, contre 110,18 yens lundi à 21H00 GMT. Mais le yen était sensiblement monté dans la journée de lundi face au billet vert, lequel valait encore 110,69 yens vendredi.

Un euro se négociait pour 130,23 yens, contre 130,15 yens lundi.

La monnaie européenne faiblissait quelque peu face au dollar, à raison d’un euro pour 1,1804 dollar contre 1,1813 dollar la veille.

Les prix du pétrole se redressaient après leur dégringolade de lundi, où ils avaient encore souffert de la décision prise la semaine dernière par les pays de l’Opep+ d’augmenter progressivement leur production d’or noir.

Vers 07H00 GMT le cours du baril de brut américain WTI rebondissait de 1,38% à 59,46 dollars et celui du baril de Brent de la mer du Nord prenait 1,13% à 62,85 dollars.