Tokyo finit en baisse, plombée par la tech

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L’indice vedette Nikkei a lâché 1,16% à 32.606,84 points et l’indice élargi Topix a cédé 1,02% à 2.359,02 points. Sur la semaine, il n’a reculé que de 0,3%.

La Bourse de Tokyo a fini nettement dans le rouge vendredi, fragilisée par son secteur technologique après la nouvelle chute d’Apple la veille à Wall Street et les craintes persistantes d’un prolongement du resserrement monétaire aux Etats-Unis.

L’indice vedette Nikkei a lâché 1,16% à 32.606,84 points et l’indice élargi Topix a cédé 1,02% à 2.359,02 points. Mais sur l’ensemble de la semaine écoulée, le Nikkei n’a reculé que de 0,3%.

Les échanges à la Bourse de Hong Kong ont été suspendus vendredi en raison des précipitations historiques que subissait la métropole, provoquant des inondations et d’importantes perturbations dans les transports locaux.

Les investisseurs s’attendent à un statu quo de la Réserve fédérale américaine (Fed) ce mois-ci, mais ils sont de plus en plus nombreux à tabler sur un nouveau relèvement de ses taux directeurs en novembre au vu des dernières données macro-économiques aux Etats-Unis, une perspective négative pour les marchés d’actions.

Le géant américain Apple a par ailleurs perdu près de 3% jeudi à Wall Street, après avoir déjà dégringolé mercredi, ce qui a pesé sur l’indice Nasdaq et par ricochet sur des valeurs japonaises technologiques vendredi.

Selon le Wall Street Journal, Pékin veut étendre l’interdiction de l’usage des iPhone d’Apple dans les agences et entreprises d’Etat, faisant redouter d’autres restrictions chinoises à l’encontre de produits technologiques américains.

Au Japon, la croissance au deuxième trimestre a été revue vendredi à 1,2% sur un trimestre contre 1,5% lors de la première estimation mi-août, une révision à la baisse plus forte que prévu qui confirme de sérieux points faibles dans l’activité économique du pays, comme la consommation des ménages.

La tech japonaise dans le dur

De nombreuses valeurs technologiques japonaises ont souffert, notamment dans l’industrie des semi-conducteurs: Tokyo Electron, dont la Chine est le premier marché, a ainsi chuté de 3,82%.

Des fournisseurs japonais d’Apple ont aussi été malmenés, parmi lesquels le géant Sony (-2%), qui fabrique des capteurs d’images pour smartphones.

L’euro grimpe

La monnaie nippone remontait légèrement par rapport au dollar après des déclarations du ministre japonais des Finances: le billet vert valait 147,09 yens vers 06H10 GMT contre 147,30 yens jeudi à 21H00 GMT.

Shunichi Suzuki a répété vendredi que Tokyo n’excluait aucune option pour répondre à des mouvements excessifs sur le marché des devises, ce qui a contribué à entretenir les spéculations sur une possible nouvelle intervention du Japon pour soutenir sa monnaie comme à l’automne dernier.

Le yen se dépréciait cependant par rapport à l’euro, qui valait 157,77 yens contre 157,55 yens la veille.

L’euro grimpait par ailleurs à 1,0726 dollar contre 1,0696 dollar jeudi à 21H00 GMT.

Sur le marché du pétrole, le baril américain de WTI cédait 0,56% à 86,38 dollars vers 06H05 GMT et le baril de Brent de la mer du Nord perdait 0,44% à 89,52 dollars.

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