Les stocks commerciaux de pétrole brut ont de nouveau baissé sensiblement aux Etats-Unis, selon des chiffres publiés mercredi par l’Agence américaine d’information sur l’énergie (EIA).
Ces réserves ont fondu de 3,7 millions de barils lors de la semaine achevée le 2 août, soit bien plus que la réduction de 1,8 million de barils attendue par les analystes, d’après un consensus établi par l’agence Bloomberg.
C’est la sixième contraction consécutive des stocks américains, qui s’élevaient en fin de semaine dernière à 429,3 millions de barils, environ 6% en dessous de leur moyenne des cinq dernières années.
Les réserves d’essence ont en revanche augmenté de 1,3 million de barils alors que les analystes attendaient un repli de 1,8 million de barils également.
Côté offre, la production de brut a encore augmenté à un nouveau record de 13,4 millions de barils par jour (mb/j).
Sur le plan de la demande, le volume des produits raffinés livrés au marché américain a un peu baissé, tombant à 19,97 mb/j contre 20,72 millions de barils par jour la semaine d’avant.
Sur une moyenne de quatre semaines, baromètre davantage suivi par le marché, la demande est en léger repli sur un an à 20,29 mb/j contre 20,69 mb/j il y a un an (-2%).
Les données publiées par l’EIA ont continué mercredi de soutenir les cours du pétrole, déjà soutenus par la recrudescence des tensions au Proche-Orient.
En outre en Libye, la Compagnie nationale de pétrole (NOC) a annoncé la suspension «partielle» de la production du gisement d’al-Sharara, exploité notamment avec les compagnies espagnole Repsol et française Total, à la suite de manifestations sur ce site.
Vers 16H45 GMT, le baril de West Texas Intermediate (WTI) américain pour livraison en septembre gagnait 1,99% à 74,66 dollars.
Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en octobre, grimpait de 1,97% à 77,99 dollars.