Les marchés européens demeurent confiants en attendant les décisions de la Fed

AWP

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Paris progresse de 0,65% à 8201,05 points, atteignant ainsi un nouveau record en clôture, tout comme Francfort qui finit à 17’987,49 points, en hausse de 0,31%. Londres prend 0,20% et Milan 0,95%. A Zurich, le SMI cède 0,39%.

Les marchés boursiers d’Europe et des Etats-Unis évoluent en hausse mardi, une journée qui marque le début d’une réunion de deux jours de la banque centrale américaine, dans un contexte de résilience de l’économie qui rassure les investisseurs.

En Europe, Paris a progressé de 0,65% à 8201,05 points, atteignant ainsi un nouveau record en clôture, tout comme Francfort qui a fini à 17’987,49 points, en hausse de 0,31%. Londres a gagné 0,20% et Milan 0,95%. A Zurich, le SMI a cédé 0,39%.

A Wall Street, au lendemain d’une séance de nette hausse, le Dow Jones prenait 0,78%, le S&P 500 0,41% et le Nasdaq 0,32% vers 16H55 GMT.

Côté Réserve fédérale américaine (Fed), les marchés ne s’attendent à aucun changement sur la politique monétaire dans l’immédiat mais ils vont être attentifs à l’actualisation des projections des taux d’intérêt directeurs par les responsables.

«Pour l’instant, le marché a toujours anticipé que la première baisse de taux serait suivie de plusieurs baisses consécutives mais ce scénario devient de moins en moins probable», commente Christophe Boucher, directeur des investissements d’ABN AMRO Investment Solutions.

«Il y a une vraie résilience de l’économie américaine, donc quel intérêt de baisser les taux maintenant?», interroge Philippe Cohen, gérant de portefeuille chez Kiplink Finance. «Mieux vaut en garder sous le pied pour quand il y aura un vrai dérapage de l’économie», ajoute-t-il.

De nombreuses autres banques centrales doivent annoncer des décisions cette semaine en Australie, en Suisse et au Royaume-Uni.

Celle du Japon a mis fin mardi à sa politique de taux négatifs lancée en 2016, qu’elle était la dernière au monde à pratiquer, mais a affirmé vouloir poursuivre ses achats d’obligations publiques japonaises (JGB) «à peu près dans les mêmes proportions qu’auparavant».

Après ce message, le yen a nettement faibli par rapport au dollar qui revenait au-delà des 150 yens pour la première fois depuis début mars, un mouvement favorable aux valeurs exportatrices japonaises.

La Bourse de Tokyo a gagné 0,66%, repassant la barre des 40'000 points pour la première fois depuis deux semaines.

Nvidia dévoile une nouvelle puce

Le spécialiste américain des semi-conducteurs Nvidia a dévoilé lundi ses tout derniers modèles de puces électroniques destinés à accompagner la révolution de l’intelligence artificielle (IA), dont il cherche à consolider sa position de fournisseur crucial.

Les puissantes puces GPU de Nvidia, et ses logiciels, constituent l’un des principaux ingrédients de l’IA générative, ce qui a permis à l’entreprise de devenir la troisième la mieux valorisée en Bourse au monde. Après un début de séance en baisse, son action était stable vers 16h50 GMT (+0,12%).

Quant au fabricant de serveurs et de solutions de stockage Super Micro Computer (SMCI), entré au sein du prestigieux indices S&P 500 depuis deux séances, il poursuivait son plongeon, entamé jeudi et chutait de 9,22%.

Siemens sans vapeur

Le poids lourd Siemens a perdu 5,76%, freinant l’indice Dax à Francfort après les propos prudents, mardi, du directeur financier Ralf Thomas sur l’activité phare de l’industrie numérique au premier trimestre lors d’une conférence d’investisseurs, selon la presse.

Unilever dégèle sa cote

Le géant britannique de l’hygiène et de l’alimentaire Unilever va se séparer de sa division de glaces qui compte notamment les géants Ben & Jerry’s et Magnum, dont les ventes ont déçu l’an dernier, et veut doper ses marges par un plan d’économies qui va toucher 7500 emplois. Son action a gagné 3,08% à Londres.

Le bitcoin chute

Le bitcoin a perdu quelque 15% depuis son record absolu de 73.797 dollars touché jeudi dernier, lesté par des prises de bénéfices et des spéculations sur les orientations de la Fed attendues mercredi.

Vers 16H50 GMT, il reculait de 3,90% à 64'723 dollars. Depuis le 1er janvier, ses gains atteignent encore 50%.

Les prix du pétrole montaient légèrement: le baril de Brent prenait 0,54% à 87,37 dollars et celui de WTI américain 0,88% à 83,45 dollars vers 16H50 GMT.

L’euro cédait 0,08% face au dollar, à 1,0863 dollar pour un euro. 

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