Les marchés européens dans le vert avant les résultats de la tech US

AWP

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La Bourse de Paris a pris 0,28%, Londres a progressé de 0,35%, Francfort a grappillé 0,11% et Milan est monté de 0,52%. A Zurich, le SMI a cédé 0,34%.

Les marchés boursiers mondiaux restaient bien orientés lundi avant les résultats de plusieurs poids lourds de la tech américaine, et en amont d’une semaine où la réunion de la Fed et la publication du PIB américain focaliseront l’attention.

Les principales places européennes ont fini dans le vert au terme d’une séance calme qui «ne présage pas du tout ce qui va se passer le reste de la semaine», selon Andrea Tuéni, analyste chez Saxo Banque.

La Bourse de Paris a pris 0,28%, Londres a progressé de 0,35%, Francfort a grappillé 0,11% et Milan est monté de 0,52%. A Zurich, le SMI a cédé 0,34%. 

De son côté, Wall Street confortait globalement ses gains avant les résultats du premier trimestre de Tesla: vers 16H05 GMT, le Dow Jones était stable (+0,03%), le Nasdaq montait de 0,55% et le S&P 500 prenait 0,18%.

La semaine s’annonce de nouveau «chargée sur le front macroéconomique», relève Pierre Veyret, analyste pour ActivTrades. Côté entreprises, les publications trimestrielles sont «encore susceptibles d’être le principal centre d’intérêt des investisseurs, en particulier avec les résultats des géants de la technologie Apple et Facebook ainsi que Tesla».

En Europe, des poids lourds doivent également publier leurs comptes cette semaine, à l’instar de Lloyds, BNP Paribas, Shell, Total ou encore Sanofi.

Les investisseurs attendent en outre l’issue de la réunion monétaire de la Banque centrale américaine (Fed) mercredi soir, qui selon les analystes devrait maintenir inchangée sa politique de soutien monétaire à l’économie.

Mais même si le «discours de Jerome Powell devrait peu varier par rapport à ses nombreuses interventions des dernières semaines», selon Christian Parisot et Jean-Louis Mourier chez le courtier Aurel BGC, «comme à chaque prise de parole, chaque mot sera important pour les investisseurs, notamment sur le marché obligataire».

Sur le plan sanitaire, si les nouveaux cas de COVID-19 sont de nouveau en baisse aux Etats-Unis et que la situation semble sous contrôle, quoique fragile, dans plusieurs pays européens, c’est l’Inde, où la pandémie atteint une gravité sans précédent, qui préoccupe au plus haut point. 

Côté indicateurs, les commandes de biens durables aux Etats-Unis sont reparties à la hausse en mars tandis qu’en Allemagne, le moral des entrepreneurs s’est à peine amélioré en avril.

AstraZeneca sur le banc des accusés 

L’UE a annoncé lundi avoir attaqué en justice le laboratoire AstraZeneca (-0,45% à 7.530,00 pence) pour ne pas avoir tenu ses engagements sur les livraisons de vaccin anti-COVID, une procédure que le groupe suédo-britannique a aussitôt jugée «sans fondement».

Sanofi en renfort 

Le laboratoire français Sanofi (+0,05% à 85,38 euros) va produire aux Etats-Unis jusqu’à 200 millions de doses du vaccin contre le COVID-19 de la biotech américaine Moderna. 

L’aérien en forme 

La présidente de la Commission européenne Ursula Von der Leyen a indiqué que les touristes venant des Etats-Unis pourront visiter l’Union européenne dans les prochains mois, à condition d’être vaccinés contre le Covid-19. Cela a aidé les valeurs du secteur aérien. 

A Francfort, l’aérien a survolé le marché à l’image de Lufthansa (+3,88% à 10,77 euros sur le MDax des valeurs moyennes) et MTU Aero Engines (+2,85% à 202,10 euros). L’opérateur de l’aéroport de Francfort, Fraport (+3,37% à 52,82 euros) a également été recherché.

A Paris, Air France-KLM a pris 1,59% à 4,72 euros et à Londres, EasyJet est monté de 4,27% à 1.028,50 pence.

Le bitcoin se redresse 

Le bitcoin, dont le prix avait atteint en début d’échanges asiatiques un plus bas depuis début mars à 47.078 dollars, rebondissait de plus de 10% pour revenir au-dessus de la barre des 50.000 dollars, à 53.338 dollars.

Du côté de l’euro et du pétrole 

Les cours du pétrole étaient en baisse lundi, préoccupés comme la semaine passée par le nombre de contaminations au COVID-19 en Inde, moteur pour la demande de brut, tandis que les membres de l’Opep+ se réunissent mercredi.

Vers 16H30 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juin perdait 0,36% à 65,87 dollars à Londres.

A New York, le baril américain de WTI pour le même mois reculait de 0,11% à 62,07 dollars.

L’euro cédait 0,08% face au billet vert, à 1,2087 dollar.

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