Les marchés européens clôturent optimistes

AWP

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La plupart des places boursières ont fini la semaine dans le vert, notamment Paris (+0,68%), Francfort (+0,44%) et Milan (+1,10%). Londres a quant à elle terminé stable (-0,02%).

Les marchés boursiers tentaient de terminer la semaine dans le vert et se concentraient sur des indicateurs rassurants, faisant fi des craintes inflationnistes du début de semaine.

Les places boursières européennes ont fini la semaine dans le vert, notamment Paris (+0,68%), Francfort (+0,44%) et Milan (+1,10%). Londres a quant à elle terminé stable (-0,02%).

«Les investisseurs tentent de transformer ce qui semblait être, à un certain moment, une semaine négative en une semaine positive», constate Michael Hewson, analyste chez CMC Markets UK.

Après une ouverture au beau fixe, Wall Street se teintait de doutes. Le Dow Jones restait optimiste et progressait de 0,43%, tandis que le S&P 50 hésitait (+0,12%) et que le Nasdaq reculait de 0,16%.

De nouveaux indicateurs sont venus confirmer que la reprise économique était sur la bonne voie en Europe. Dans la zone euro, en France et au Royaume-Uni, l’activité du secteur privé a enregistré une croissance en mai, selon les indices PMI composite du cabinet Markit.

Aux Etats-Unis, un indicateur immobilier mitigé a rassuré le marché sur la crainte d’une surchauffe du secteur. Si les prix des logements anciens ont continué leur ascension pour atteindre un record en avril, les ventes ont ralenti pour le 3e mois d’affilée.

Grâce à ces bonnes nouvelles et aux «derniers chiffres de l’indice PMI des services pour le mois de mai qui ont donné un coup de pouce supplémentaire au moral, atteignant un niveau record de 70,1», Wall Street avait «ouvert en hausse», ajoute M. Hewson.

Les taux d’intérêt se détendaient légèrement sur le marché obligataire, particulièrement en Europe, signe d’un certain apaisement sur le front des anticipations d’inflation.

Sur le plan sanitaire, les principaux producteurs de vaccins contre le Covid-19, les pays du G20 et le FMI se sont engagés vendredi à accélérer la vaccination des pays pauvres pour mettre un terme à la pandémie et relancer l’économie mondiale.

L’automobile en forme

Le secteur automobile était bien orienté. A Francfort, Continental a gagné 2,41% à 117,10 euros et BMW 0,72% à 85,30 euros.

A Paris, Renault a pris 0,59% à 32,55 euros et Stellantis a bondi de 1,77% à 15,28 euros.

A New York, vers 17H30 GMT, Ford grimpait de 6,57% à 13,32 dollars et General Motors montait de 1,62% à 56,41 dollars.

Le tourisme optimiste

Les valeurs du voyage sont montées grâce aux espoirs de reprise du tourisme notamment intraeuropéen. A Londres, IAG a bondi de 1,73% à 195,12 pence, Carnival de 1,09% à 1.627,00 pence.

L’aérien n’était pas en reste, Ryanair a pris 2,77% à 16,50 euros à Dublin et à Londres EasyJet est monté de 1,23% à 975 pence et IAG e 1,73% à 195 pence. A Wall Street, United Airlines prenait 1,00% à 55,64 dollars.

Trou d’air pour Lufthansa

Cependant le titre Lufthansa a chuté de 6,50% à 10,16 euros sur le MDax, en raison de la vente par les héritiers du milliardaire Heinz Hermann Thiele, décédé il y a trois mois, de la moitié de leurs actions dans la compagnie aérienne.

Hugo Boss recherché

Le nouveau patron du spécialiste du prêt-à-porter veut plus que doubler en cinq ans le chiffre d’affaires du groupe Hugo Boss (+6,01% à 45,36 euros, au MDax), selon une interview au Manager Magazin. Par ailleurs, selon l’hebdomadaire, qui ne cite pas ses sources, de nouvelles discussions ont lieu autour d’un rachat de l’entreprise.

Le bitcoin rechute

Vers 17H45 GMT, le bitcoin repartait à la baisse (-7,30% à 37.200 dollars), après que la Chine a réitéré un avertissement selon lequel elle a l’intention de sanctionner le minage de cryptomonnaies, selon Bloomberg.

Mercredi la cryptomonnaie avait déjà perdu jusqu’à 30% de sa valeur, à la suite d’un rappel à l’ordre en Chine contre les cryptomonnaies et de propos d’Elon Musk, le patron de Tesla.

L’euro perdait du terrain (-0,46%) face au billet vert, à 1,2173 dollar.

Le pétrole rebondit

Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet gagnait 2,12% à 66,50 dollars à Londres.

A New York, le baril américain de WTI pour le mois de juillet, dont c’est le premier jour d’utilisation comme contrat de référence, bondissait de 2,57% à 63,53 dollars.

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