Les IPO au plus haut en 20 ans au premier trimestre 2021

AWP

1 minute de lecture

Au cours des trois premiers mois de l’année, 430 entrées en bourse ont été enregistrées pour un montant de 105,6 milliards de dollars à l’échelle mondiale.

L’afflux de liquidités et d’investisseurs particuliers sur les marchés, mais aussi la montée en puissance des entreprises technologiques ont fait bondir le nombre d’introductions en Bourse (IPO) dans le monde au premier trimestre 2021, selon une étude du cabinet EY publiée jeudi.

Au cours des trois premiers mois de l’année, 430 IPO ont été enregistrées pour un montant de 105,6 milliards de dollars à l’échelle mondiale, des chiffres plus vus depuis vingt ans, indique l’étude.

Au niveau mondial, «le secteur ayant concentré le plus grand nombre d’opérations est celui des technologies avec 111 IPO réalisées pour un montant de 46,1 milliards de dollars, suivi du secteur de la santé avec 78 IPO pour un montant de 14 milliards de dollars», précise EY dans un communiqué de presse.

Si c’est dans la zone Asie-Pacifique que le nombre d’introductions en Bourse a été le plus important (200), c’est en Amérique (Canada, Brésil, Etats-Unis) que les montants levés ont été les plus significatifs (45,2 milliards de dollars).

A eux seuls, les Etats-Unis ont totalisé 99 introductions en Bourse au premier trimestre 2021 (+313% sur un an), pour 41,1 milliards de dollars (+463%).

Mais l’Europe, où les incertitudes liées au Brexit ont été en grande partie levées, n’a pas été en reste, contribuant à «propulser l’activité mondiale des introductions en Bourse à ses sommets actuels», relève EY, avec 83 IPO enregistrées (+315%) pour un montant de 23,1 milliards de dollars, soit 19 fois les sommes levées au premier trimestre 2020.

«En Europe, les introductions en Bourse devraient rester actives au deuxième trimestre 2021, les entreprises arrivant sur le marché continuant de tirer profit d’une forte confiance des investisseurs, d’une liquidité élevée, d’une faible volatilité et de taux d’intérêt bas», analyse l’étude.

«Toutefois, les candidats à la cotation devront être conscients des tendances qui se profilent à l’horizon, notamment une réduction des aides liées à la pandémie et une hausse des taux d’intérêt», ajoute l’étude.

«Les données de cette étude regroupent les IPO recensées pour la période du 1er janvier au 25 mars 2021, ainsi que les opérations dont la clôture a été annoncée pour la fin mars», précise EY.
 

A lire aussi...